Le Seigneur est proche
Élie se tient sur le sable du désert ; il regarde en haut, libre de toutes les circonstances humiliantes de la terre, libre de la maladie et même de la mort. Et il voit le ciel s’ouvrir pour le recevoir. Pour ce prophète, finis les aléas de l’humanité déchue ! Il quitte la terre.
Il échange son manteau de prophète contre un chariot de feu. Pour lui, la terre n’est plus qu’un endroit périssable et pollué, et il n’est que trop heureux de mettre de côté tout ce qui l’attachait au monde : sans aucun regret, il laisse son manteau tomber sur la terre pendant qu’il monte au ciel dans un tourbillon.
Être déjà en train de monter au ciel : quelle position merveilleuse ! Eh bien, c’est la nôtre. La nature humaine et la terre n’ont plus aucun droit sur l’homme qui croit en Jésus. La croix a brisé toutes les chaînes qui le retenaient autrefois à la terre (voir Galates 6. 14).
Le Jourdain a séparé Élie de Canaan, et l’a amené dans le désert pour y trouver le chariot de l’Éternel ; de même,
Telle est la condition réelle de tout croyant, si faible et si ignorant qu’il soit. Pour parvenir à expérimenter cela, nous avons besoin d’être souvent seuls avec Dieu, et d’exercer souvent en pratique un esprit de jugement de nous-même. La chair et le sang ne peuvent jamais être amenés à comprendre l’enlèvement d’un homme céleste.