Ce passage est extrait d’une conversation entre Dieu et Jérémie, qui se poursuit du chapitre 7 jusqu’au chapitre 9. Ici, au chapitre 8, l’Éternel a mis au jour les péchés du peuple et il attend de leur part une confession, mais en vain (v. 5-6). Bien loin de se repentir, le peuple clame : “Nous sommes sages, et la loi de l’Éternel est avec nous” (v. 8). Dieu leur répond : “Ils ont méprisé la parole de l’Éternel, et quelle sagesse ont-ils ?”. Un manque de sagesse conduit à un manque de droiture, comme les faux prophètes qui annoncent la paix au lieu du jugement. En dernier lieu, quand la sagesse manque, il y a aussi un manque de honte, et le peuple pratique ses abominations sans remords (v. 11-12).

Le peuple donne avec beaucoup d’aplomb son opinion sur sa propre sagesse, et dans ses propos la parole de Dieu n’est mentionnée qu’en second lieu. Mais quand le point de vue de Dieu ne sert que de décor, quelle sagesse montrons-nous ? S’il en est ainsi pour nous, nous serons pleins de vérités approximatives, de frustrations et de doutes. Il est possible que nous nous posions les bonnes questions au sujet de la vie et de Dieu, mais alors, avec une telle attitude, nous ne trouverons pas de réponses satisfaisantes.

Dans le vrai chemin de Dieu, on commence par accepter son message. Écouter la voix de Dieu répondra à nos questions les plus profondes au sujet de la vie, de la morale, et de nos pensées. Dieu peut quelquefois nous paraître distant ou déroutant ; pourquoi ne se révèle-t-il pas plus clairement ? Eh bien, c’est exactement ce qu’il a fait, en nous donnant sa Parole pour que nous puissions Le comprendre et Le connaître (Jérémie 9. 23). La Bible fournit une description frappante de la condition humaine et du Dieu vivant qui connaît et voit tout. Certains passages peuvent évidemment paraître complexes, mais la vie elle-même ne l’est-elle pas ? Préférerions-nous des réponses simplistes ? Le chemin de Dieu conduit à la vérité ; mais si nous rejetons la Parole de Dieu, quelle sagesse aurons-nous donc ?