Le trône est l’emblème du pouvoir et de l’autorité, la garantie de l’ordre, la bénédiction et la sécurité dans tout l’univers. La chute (le péché originel) était en fait un défi porté au trône. Le péché est la rébellion contre le trône ; l’infidélité est une négation de l’existence du trône ; l’orgueil aspire au trône et le diable défie le trône.

Quelle bénédiction, alors, après plus de 6 000 ans de rébellion contre le trône, d’être transporté dans le ciel et d’y trouver le trône “placé dans le ciel”, inébranlable, fixe, immuable ! Ainsi, nous pouvons vraiment dire que, dans ce passage, le grand thème c’est la gloire du trône de Dieu.

Les cieux gouvernent dès à présent, bien que de manière cachée. Notre grand souverain sacrificateur “s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux” (Hébreux 8. 1) ; depuis ce trône, il voit les siens et il est toujours vivant pour intercéder pour eux, alors qu’ils traversent ce monde (7. 25). Pour le croyant, ce trône est un trône de grâce (4. 16). Depuis le trône que voit Jean en Apocalypse 4, le jugement est sur le point de s’exécuter.

Aujourd’hui, le mal abonde, le péché règne, et le monde est de plus en plus marqué par la violence et la corruption. Dieu supporte longtemps le mal pour donner aux hommes le temps de se repentir et pour faire connaître sa grâce (voir 2 Pierre 3. 9).

Néanmoins, la foi sait que, derrière toutes choses, le trône de Dieu demeure immuable dans les cieux. Il demeure, avec toute sa grâce disponible pour les croyants, avec toute sa grande puissance non contaminée par le mal des hommes. L’assurance que Dieu est derrière toutes choses gardera les croyants dans le calme du ciel pendant qu’ils marchent dans l’agitation de la terre.