Le psalmiste ne se contente pas ici de répéter des choses qu’il a entendues, mais son cœur déborde et son âme tout entière est dans la joie en contemplant le roi. Il parle ensuite de ce qu’il a composé lui-même au sujet du roi. Sa langue était vraiment comme la plume de quelqu’un qui écrit avec une grande facilité. Il n’a pas de grands efforts à faire pour composer quelque chose, mais son cœur, puis ses paroles, débordent quand ses pensées le portent vers le roi.

Bien sûr, le roi est le Messie d’Israël, dont tous les Juifs pieux attendaient la venue avec une grande impatience. C’est Celui qui gouvernerait en justice, en gloire et en majesté.

En ce qui nous concerne aujourd’hui, nous avons de plus grandes raisons d’adorer spontanément cette Personne bénie ! Pour nous, il est plus qu’un roi ; il est notre Seigneur, le Fils éternel de Dieu, le précieux Fils de l’homme, notre Sauveur. Il a accompli la rédemption éternelle de nos âmes. Mais à quel prix ? Dans les souffrances infinies de son sacrifice incomparable, révélant l’amour pur et sans limites du Père.

Comme il est vraiment “plus beau” que tous les fils des hommes ! Comme chrétiens, nous le considérons dans l’histoire sublime de sa vie et de sa mort, d’une manière que le psalmiste n’avait jamais vue. La grâce est “répandue sur ses lèvres”, et elle est maintenant répandue envers nous comme résultat de ce sacrifice béni. Dieu l’a “béni à toujours”, il l’a récompensé en l’élevant à sa droite.

Il existe tant de motifs pour lesquels nos cœurs peuvent déborder en louange et en reconnaissance pour lui.

N’oublions pas que son cœur est réjoui d’entendre notre louange s’élever vers lui, même par des mots simples et hésitants.