Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore. Mais nous désirons que chacun de vous montre le même empressement pour la pleine certitude de l’espérance jusqu’au bout, afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis.
Hébreux 6. 10-12
Servir tous les chrétiens

On pourrait être tentés de penser que de grands actes de foi, de grands exploits de dévouement à Dieu sont les meilleures preuves de notre foi et de notre amour pour Dieu. Il n’en est rien. Sous le coup de l’émotion ou par un enthousiasme soudain, on accomplit parfois de grandes choses, mais qui ne montrent pas véritablement l’état du cœur. C’est plutôt en s’occupant des enfants de Dieu, en “les servant” avec patience et persévérance qu’on montre son amour envers Dieu lui-même. “Par ceci nous avons connu l’amour : c’est que [Christ] a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser notre vie pour les frères. Mais celui qui a les biens de ce monde et voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?” (1 Jean 3. 16-17).

Il ne m’est pas difficile de rendre service à un croyant parce qu’il se trouve que je l’aime bien ! Il est autrement plus difficile de le servir simplement parce c’est un frère ou une sœur en Christ ; et c’est sur ce point-là que je veux insister. Rendre service par amitié est à la portée de tout le monde, croyant ou non ; mais il faut posséder la nature divine pour manifester sa foi en se mettant ainsi au service des croyants, simplement parce qu’ils sont des membres de la famille de la foi, que je les connaisse bien ou non, que je les apprécie ou non. Et c’est exactement de cela qu’il s’agit ici. La présence en nous de la nature divine se prouvera mieux de cette manière qu’avec la manifestation de pouvoirs miraculeux ou d’apparences extérieures du christianisme.

Sûr du salut de ses destinataires à travers ces témoignages pratiques de leur foi et de leur amour, l’auteur de l’épître se contente alors d’un dernier mot d’exhortation : il les pousse à continuer à s’appliquer dans cette bonne attitude jusqu’à la fin, pleinement certains que leur espérance n’était pas sans fondement.

d’après F.B. Hole

×