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Le Seigneur est proche

Le Pharaon dit : Qui est l’Éternel pour que j’écoute sa voix et que je laisse aller Israël ? Je ne connais pas l’Éternel et je ne laisserai pas non plus aller Israël.
Exode 5. 2
Délivrés du monde

Il est vraiment nécessaire de réaliser en pratique que nous sommes délivrés du monde, libérés de son influence, selon ce que dit l’apôtre Paul aux Galates : “Par [la croix] le monde m’est crucifié, et moi au monde” (6. 14). Ce dernier essaiera pourtant de nous garder sous sa coupe, et Exode 5 nous révèle certaines méthodes par lesquelles l’ennemi de nos âmes – “le chef du monde” (Jean 14. 30) – essaie de nous maintenir dans l’esclavage.

Imaginez que nous ayons nous aussi le désir de “célébrer une fête” – comme le peuple d’Israël à ce moment-là (v. 1) – pour honorer le Seigneur ; notre vie spirituelle devient notre priorité, et nous voulons donner au Seigneur du temps et de l’énergie. Ce désir sera immédiatement tourné en ridicule, comme lorsque le Pharaon a répondu à Moïse : “Qui est l’Éternel ?”. De même, on nous dira : Pourquoi donnez-vous la préférence à Dieu ? Qui est-il ?

Après les avoir ridiculisés, le Pharaon utilise une autre méthode : il exige du peuple d’Israël encore plus de travail. Les Hébreux construisaient des villes où on entreposait les trésors de l’Égypte (Exode 1. 11). Ce quota journalier de briques était évidemment très utile à leurs employeurs. De même, l’Ennemi, aujourd’hui encore, cherche à nous écraser sous des tâches éprouvantes. Si nous voyons l’intérêt des choses spirituelles, mais semblons avoir peu de temps pour elles, nous pouvons être sûrs que l’Ennemi est à l’œuvre.

De plus, le Pharaon qualifie les paroles de Dieu de “mensonge” (v. 9), cherchant ainsi à saper la foi des Israélites dans la valeur et l’intérêt de cette “fête”. Pourtant, Dieu leur avait bien dit de quitter l’Égypte pour aller lui célébrer une fête dans le désert !

Remarquez aussi que la charge de travail supplémentaire a pour effet de disperser le peuple (v. 12), les séparant les uns des autres pour essayer de satisfaire les exigences de l’Égypte. Dieu nous a faits pour être en communauté et en communion les uns avec les autres, mais l’objectif du diable, c’est de nous diviser. S’il devient pour nous difficile de trouver des moments avec d’autres chrétiens, là aussi nous pouvons à coup sûr détecter les tactiques de l’Ennemi.

Le projet de Dieu n’était pas de voir son peuple accablé en Égypte, mais de le délivrer ! La délivrance est assurée si nous crions à lui (voir 6. 1).

S. Campbell

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