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Le Seigneur est proche

Ces hommes, qui sont des Juifs, jettent le trouble dans notre ville et annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis de recevoir ni de pratiquer, à nous qui sommes Romains.
Actes 16. 20-21
Dieu se mêle de nos affaires

Tout a commencé avec une jeune fille hors du commun : une voyante. Paul et Silas auraient peut-être pu apprécier la publicité gratuite qu’elle leur faisait en criant : “Ces hommes sont les esclaves du Dieu Très-haut ; ils vous annoncent la voie du salut” (Actes 16. 17). Mais ce n’est pas le cas. Ils savent qu’elle est à la fois une esclave de Satan et aussi une victime de ses maîtres, des profiteurs sans scrupules ; ils refusent donc cette publicité. Que se passe-t-il alors ? – Au nom de Jésus Christ, ils commandent à l’esprit satanique de sortir d’elle. La jeune fille est ainsi libérée par la puissance de Dieu.

C’est là une erreur impardonnable aux yeux des maîtres de cette jeune fille. Paul et Silas ont éliminé leur source de profit ! Non seulement ils s’immiscent dans leurs affaires, mais en plus ils compromettent leurs gains. Pour l’homme naturel, il est plus facile de tolérer l’esclavage, l’immoralité et le blasphème que la lumière et la bonté de Dieu. “Les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises” (Jean 3. 19).

Trente ans plus tôt, le Seigneur Jésus avait été estimé coupable lui aussi et condamné à mort au milieu d’une foule en colère qui hurlait : “Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous” (Luc 19. 14). Heureusement, l’histoire ne s’arrête pas à sa mort. Ressuscité, triomphant, il a envoyé de nombreux messagers qui ont troublé l’empire romain. Dieu continue de se mêler des affaires humaines. Il nous aime trop pour nous laisser tranquilles. Mais lorsque nous nous tournons vers lui, son intervention devient une joyeuse libération du péché.

d’après G.W. Steidl
Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu’il juge le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Jean 3. 17-18

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