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Le Seigneur est proche

[Joram] était âgé de 32 ans lorsqu’il commença à régner ; il régna huit ans à Jérusalem ; et il s’en alla sans être regretté ; on l’enterra dans la ville de David, mais non dans les tombeaux des rois.
2 Chroniques 21. 20
Ce que nous apprend la vie de Joram (4)
L’évaluation de notre vie par Dieu

À la fin de la vie de Joram, Dieu donne son appréciation : un court règne de huit années, mais quel terrible héritage ! Il a tué ses frères, il a fait ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel ; Édom s’est révolté, ainsi que la ville sacerdotale de Libna. Il a poussé le peuple dans l’idolâtrie, et ses ennemis sont venus contre lui et ont pris tous ses biens, même ses femmes et ses fils – à l’exception de Joakhaz, le plus jeune, et d’Athalie, sa femme. Finalement, frappé d’une maladie incurable des intestins, il est mort dans de cruelles souffrances. Il n’a pas été regretté et n’a reçu aucun honneur, même dans son enterrement : “Son peuple ne fit pas brûler pour lui des aromates, comme on en avait fait brûler pour ses pères” (2 Chroniques 21. 19).

Quel témoignage laissons-nous autour de nous en attendant la venue du Seigneur ? Quelle sera l’évaluation de notre vie par le Seigneur ? Ce n’est pas à nous de répondre à cette question, et l’apôtre Paul n’a pas non plus essayé d’y répondre, mais il a dit : “Celui qui me juge, c’est le Seigneur” (1 Corinthiens 4. 4). Cependant, il savait ce que le Seigneur donnerait comme récompense : “Désormais, m’est réservée la couronne de justice que le Seigneur, le juste juge, me donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui aiment son apparition” (2 Timothée 4. 8).

Vivons à la lumière de l’appréciation finale du Seigneur sur notre vie. C’est maintenant qu’il faut vivre pour lui ; demain ne nous appartient pas ! “Exhortez-vous l’un l’autre chaque jour, aussi longtemps qu’il est dit : Aujourd’hui, afin qu’aucun d’entre vous ne s’endurcisse par la séduction du péché” (Hébreux 3. 13).

Que le désir de notre cœur soit de donner au Seigneur la grande et profonde joie de nous dire avec satisfaction : “Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître” (Matthieu 25. 21).

A. Leclerc

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