Le Seigneur est proche
Le Psaume 37 nous encourage à trois reprises à vaincre l’irritation (v. 1, 7, 8). Et il ne s’agit pas seulement de réfréner les manifestations extérieures de la colère, mais bien de lutter contre la racine même de ce sentiment. Le psalmiste identifie trois étapes dans le développement de l’irritation.
Il y a d’abord la jalousie, face à “ceux qui pratiquent l’iniquité”. Il est vrai que nous pouvons parfois être frustrés de ne pas pouvoir agir à notre guise comme les gens de ce monde. Et la frustration engendre parfois l’envie et l’irritation vis-à-vis de ceux qui semblent posséder des libertés dont nous ne jouissons pas. Mais à cela la Bible répond que cette apparente liberté n’est qu’un mirage créé par Satan pour faire oublier aux hommes qu’ils seront jugés : “Bientôt, comme l’herbe, ils seront fauchés” (v. 2).
Ensuite, nous avons parfois le sentiment d’injustice face à “celui qui prospère dans son chemin” (v. 7). Il nous semble que ceux qui font le mal s’en sortent mieux que nous. David, poursuivi par Saül devenu roi à sa place malgré sa méchanceté, devait en savoir quelque chose. Et pourtant il nous rappelle les promesses de Dieu : “Les humbles posséderont le pays” (v. 11) – Jésus le réaffirme en Matthieu 5. 5, et ses disciples, eux aussi, avaient à cœur de se le rappeler les uns aux autres : “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom” (Hébreux 6. 10).
La troisième mention concerne les conséquences que peut avoir l’irritation, même justifiée : “Laisse la colère et abandonne le courroux ; ne t’irrite pas au point de faire le mal” (v. 8). Mauvaises pensées, paroles blessantes, actes irréfléchis sont si vite arrivés. La colère humaine est souvent mauvaise conseillère et nous fait parfois pécher, alors même que nous nous opposions au mal.
– Confions-nous en l’Éternel (v. 3) ;
– Trouvons notre plaisir en lui (v. 4) ;
– Remettons-lui nos voies (v. 5) ;
– Demeurons tranquilles, appuyés sur lui (v. 7) ;
– Attendons-nous à lui (v. 34).