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Le Seigneur est proche

Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce.
Romains 6. 14
La grâce au lieu de la Loi

L’apôtre Paul donne cette assurance à des chrétiens rachetés, à ceux qui ont cru à l’évangile et ont été sauvés. Ils reconnaissent qu’ils sont pécheurs et méritent le jugement de Dieu. Mais, ayant cru, ils savent que, dans son amour, Jésus a supporté ce jugement à leur place lorsqu’il est mort sur la croix pour les en délivrer. Ayant été ainsi pardonnés et réconciliés avec Dieu, ils sont des enfants de Dieu, nés de nouveau, et ont alors commencé une nouvelle vie avec lui.

La Loi, ils ne sont pas tenus de la respecter, car ils en ont été libérés. Leur relation avec Dieu n’est pas déterminée par les commandements : tu dois et tu ne dois pas. En tant que rachetés, sauvés par grâce, ils se mettent volontairement à la disposition du Seigneur et lui obéissent par amour.

Si la Loi était la règle de leur vie, ils ne réussiraient pas à vivre pour la gloire de Dieu. Pourquoi ? Parce que la Loi ne donne pas la force de faire le bien. Elle présente seulement les exigences de Dieu, mais ne nous rend pas capables d’agir en conséquence.

C’est pourquoi les hommes sauvés sont sous la grâce qui les instruit “pour que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines”, ils vivent “dans le présent siècle sobrement, et justement et pieusement” (Tite 2. 12) ; et c’est par la puissance du Saint Esprit qui habite en eux qu’ils sont rendus capables et disposés à faire ce que Dieu veut. En même temps, la grâce dirige leurs pensées vers le Seigneur Jésus qui les a aimés et qui s’est donné lui-même pour eux (voir Galates 2. 20). Ainsi la grâce donne aux rachetés une forte motivation pour vivre pour Dieu.

Beaucoup pensent que la grâce de Dieu pourrait inciter les croyants à une conduite laxiste. Mais c’est exactement le contraire : la conscience de la grâce les conduit à éviter le péché en désirant faire des progrès dans une vie de communion avec le Seigneur. Par reconnaissance pour le salut qu’ils ont reçu, ils ne veulent plus pécher, mais plaire à leur Sauveur qui leur a dit : “Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes” (Matthieu 11. 29).

“Grâces à Dieu de ce que, alors que vous étiez esclaves du péché, vous avez ensuite obéi de cœur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits” (Romains 6. 17).

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