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Le Seigneur est proche

La bouche du sot est sa ruine.
Proverbes 18. 7
La bouche du juste est une fontaine de vie.
Proverbes 10. 11
Nos paroles

Dans le livre des Proverbes, plusieurs passages montrent le danger de trop parler, ou nous exhortent à être réservés dans nos paroles. “Dans la multitude des paroles la transgression ne manque pas, mais celui qui retient ses lèvres est sage” (Proverbes 10. 19). “Celui qui a de la connaissance retient ses paroles… Même le fou qui se tait est réputé sage – celui qui ferme ses lèvres, un homme intelligent” (17. 27-28). “Qui garde sa bouche et sa langue, garde son âme de détresses” (21. 23).

Jésus seul a réalisé parfaitement cette parole du psalmiste : “Tu as sondé mon cœur, tu m’as visité de nuit… tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole” (Psaume 17. 3). Tout ce qu’il disait était l’expression de la pensée de Dieu. “Ce que moi je dis, je le dis comme le Père me l’a dit” (Jean 12. 50). Quand on lui a demandé : “Toi, qui es-tu ?”, il a pu répondre : “Absolument ce qu’aussi je vous dis !” (Jean 8. 25). Sa parole, son langage, le présentaient lui-même. Il est dit aussi : “Tous lui rendaient témoignage ; ils s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche” (Luc 4. 22). Les gardes envoyés pour le prendre ont dû dire : “Jamais homme n’a parlé comme cet homme” (Jean 7. 46). “La bouche du juste est une fontaine de vie” ; telle a toujours été celle de notre Sauveur.

Soyons toujours davantage occupés du Seigneur et de ses gloires. Que notre prière soit celle de David dans le Psaume 19 : “Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur soient agréables devant toi, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur !” (v. 15). Disons, comme ce psalmiste : “Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera continuellement dans ma bouche” (34. 2).

Dieu attend que chacun de ses enfants lui offre “sans cesse”, par Jésus Christ, “un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom” (Hébreux 13. 15). S’il l’attend de chacun de nous individuellement, il désire aussi que nous le réalisions ensemble. Ainsi, chaque dimanche, à l’heure de l’adoration en commun, la louange jaillira de notre cœur par le Saint Esprit. Bientôt, nous allons accomplir ce service dans la gloire, en contemplant l’Agneau immolé. Alors lui seul remplira tous nos cœurs.

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