Le Seigneur est proche
Malgré cet avertissement du livre des Proverbes, évident et frappant, nous sommes souvent coupables de provoquer chez les autres de la colère et d’engendrer des disputes. C’est particulièrement vrai parmi ceux que nous connaissons le mieux dans nos familles, ou aussi parmi nos frères et sœurs dans la foi. Nous savons sur quel bouton appuyer, comme on dit, pour susciter des sentiments de colère destructeurs et injustes chez les autres.
Mais Dieu nous tiendra aussi pour responsables des paroles négatives que nous pouvons prononcer sous l’emprise de nos propres émotions. Et notamment si nous avons positivement contribué à créer un fossé entre deux autres croyants.
Certains ont des opinions fortes, et peut-être même rigides au sujet de questions qui ne sont pas essentielles. D’autres ont des réticences à aborder les sujets difficiles. Les questions de fond doivent certainement être traitées, mais comment le faire d’une manière qui ne provoque pas de discorde ? La seule façon spirituelle de le faire, c’est avec “la sagesse d’en haut”, qui est “premièrement pure, ensuite paisible, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie” (Jacques 3. 17).
Jacques nous rappelle aussi : “Et si l’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches” (1. 5). Passons donc du temps en prière, recherchons la pensée du Seigneur et demandons-lui sa sagesse pour aborder ces questions dans un esprit de douceur et de paix. Et soyons encouragés par la promesse qui vient conclure ce verset : “et [la sagesse] lui sera donnée” !