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Le Seigneur est proche

Un écrit lui parvint de la part d’Élie, le prophète, qui disait : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu de David, ton père : Parce que tu n’as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, ni dans les voies d’Asa, roi de Juda, mais que tu as marché dans la voie des rois d’Israël, et que tu as fait que ceux de Juda… se sont prostitués… et aussi parce que tu as tué tes frères… – voici, l’Éternel frappera d’un grand coup ton peuple et tes fils, tes femmes et tous tes biens. Et toi, il te frappera de grandes maladies.
2 Chroniques 21. 12-15
Ce que nous apprend la vie de Joram (3)
Moissonner ce que l’on a semé

Joram avait vu la vie de son père Josaphat, et celui-ci lui avait certainement parlé de son grand-père Asa. Joram, lui aussi, a dû passer par la discipline de l’Éternel, mais en vain. Nous lisons que sa femme était la fille d’Achab, et c’est certainement pour attirer notre attention sur le fait qu’elle ne l’aidait pas à faire le bien, au contraire (2 Chroniques 22. 3). Quelle sérieuse leçon à méditer sur le fait de se marier conformément à ce que souhaite le Seigneur, et de ne pas se mettre sous un joug mal assorti (2 Corinthiens 6. 14).

Parce que Joram ne s’est pas détourné de ses mauvaises voies, parce qu’il a tué tous ses frères, parce qu’il a poussé le peuple à l’idolâtrie, le jugement de Dieu a été prononcé sur lui. S’il s’était repenti après avoir entendu ces paroles sérieuses, il aurait trouvé miséricorde. Mais il a volontairement persévéré dans ses mauvaises voies, et maintenant le temps est venu de moissonner ce qu’il a semé : “Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera” (Galates 6. 7). C’est ce que nous appelons le gouvernement de Dieu. Un jour ou l’autre, nous moissonnons ce que nous avons semé. C’est aussi un rappel pour ceux qui vivent dans le péché. Dans cette vie déjà nous moissonnons les conséquences de beaucoup de nos actions, mais il arrivera un jour où toutes choses seront évaluées sous le jugement juste et parfait de Dieu.

Pour le croyant, il y a le “tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien, soit mal” (2 Corinthiens 5. 10). Ce tribunal sera le tribunal de la grâce, il récompensera mais ne condamnera pas. Mais pour ceux qui sont encore dans leurs péchés, il y aura le “grand trône blanc” pour le jugement du péché et la condamnation éternelle (voir Apocalypse 20. 11-15). Maintenant, c’est encore temps d’aller à Christ pour avoir le pardon de ses péchés : “Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs” (Hébreux 3. 15).

A. Leclerc

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