Le Seigneur est proche
La ville de Naïn se trouvait à environ 40 kilomètres de Capernaüm, à une bonne journée de distance. En Luc 7, nous voyons le Seigneur Jésus s’y rendre, accompagné d’une grande foule (v. 11-17). Comme ils approchent de la ville, une autre foule en sort ; c’est une procession funèbre. On va ensevelir un mort. D’après ce que nous savons des coutumes juives, nous pouvons déduire qu’il venait de décéder le jour même (Deutéronome 21. 23 ; Actes 5. 5-10). Il s’agit du fils unique d’une veuve brisée par le chagrin. Mais le Seigneur Jésus approche.
Nous ne voyons pas seulement deux foules dans ce passage, nous voyons aussi deux fils. L’un est le fils unique d’une veuve en larmes, l’autre le Fils unique de Dieu. Un fils est mort, l’autre Fils est “la résurrection et la vie” (Jean 11. 25) ! Nous voyons aussi deux personnes souffrantes se rencontrer ici : la femme portant sa propre peine, et le Seigneur Jésus, “homme de douleurs, sachant ce que c’est que la souffrance” (Ésaïe 53. 3-4). Il peut sympathiser avec cette femme au cœur brisé. Elle est entourée de beaucoup de monde, mais elle souffre malgré tout ; le Seigneur Jésus sera bientôt abandonné par tous à la croix, et sera complètement seul !
Il y a aussi deux ennemis, là sur cette route, ce jour-là : la mort et celui qui a le pouvoir de la mort. Le Seigneur Jésus a vaincu la mort, le dernier ennemi qui sépare notre âme de notre corps et qui nous sépare de Dieu éternellement si nous ne connaissons pas le Seigneur Jésus comme notre Sauveur ! Mais comme le Seigneur Jésus a vaincu la mort en ressuscitant par une simple parole le fils de cette femme en larmes, il a aussi vaincu et détruit “celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable” en entrant dans la mort pour nous (Hébreux 2. 14).
Le Seigneur Jésus, victorieux, désire nous dire, à vous et à moi, aujourd’hui : “Moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort et de l’hadès” (Apocalypse 1. 17-18).