Dans ce verset 4, il ne s’agit pas du retour du Seigneur pour venir chercher les siens afin de les rassembler auprès de lui (voir 1 Thessaloniciens 4. 17). Notre sort, en tant que croyants, est lié à celui de Christ. Par l’Esprit, Dieu nous a unis dès maintenant à Christ dans le ciel, par sa mort et sa résurrection.

Mais aussi longtemps que Christ est caché aux yeux du monde, nous aussi nous sommes cachés : “votre vie est cachée avec le Christ en Dieu”. Ainsi, quand Christ reviendra pour enlever l’Église, personne ne le verra, sinon ceux pour lesquels Christ vient. Il prendra son Église avec lui pour toujours, et ils seront désormais ensemble pour l’éternité, unis dans une association inséparable.

Lorsque le Seigneur viendra établir son règne sur la terre, l’Église l’accompagnera donc, car il faut que le monde voie apparaître les croyants (c’est-à-dire l’Église) avec Christ. Ce sera une apparition glorieuse, comme le dit le deuxième verset du jour, car nous aurons été transformés à sa ressemblance. “Nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est” (1 Jean 3. 2).

Cette vérité ne s’appuie pas simplement sur de rares versets de la Bible ; la doctrine de tout ce passage de l’Épître aux Colossiens est présentée, et confirmée par d’autres indications données, tout au long du Nouveau Testament.

Le Seigneur reviendra d’abord pour nous, et nous reviendrons ensuite ensemble avec lui. Pour le moment, nous sommes encore aux prises avec nos faiblesses sur la terre, et nous ne nous sentons pas toujours bien glorieux. Mais Jésus lui-même, après nous avoir enlevés pour être avec lui, apparaîtra avec nous devant tous. ll ne se montrera pas aux hommes seul dans sa gloire. Il a décidé de la partager avec nous quand “il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru” (2 Thessaloniciens 1. 10) ! Dans sa prière, juste avant la croix, Jésus avait dit à son Père au sujet des siens : “La gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée” (Jean 17. 22).