Le Seigneur est proche
Que transmettre ?
Tout d’abord, un bagage essentiel, le précieux fondement de notre foi : “Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts”, disait Paul à Timothée (2 Timothée 2. 8). L’apôtre lui avait dit aussi : “Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (v. 1), avant de l’inviter à transmettre à d’autres. Transmettre donc ce qu’est la grâce, source de notre force, quelque chose que nous avons expérimenté. Mais Paul dit encore : “Prends ta part des souffrances comme un bon soldat de Jésus Christ” (v. 3), car dans le chemin du Seigneur, il y a des souffrances, et il faut le prendre en compte. Mais nous voulons aussi transmettre notre espérance : “Si nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui” (v. 12) ; et enfin, nous voulons transmettre la confiance en Dieu : “Lui demeure fidèle, car il ne peut pas se renier lui-même” (v. 13). Bien sûr, pour que la transmission se fasse bien, il faut d’abord s’être approprié ce que nous enseignons.
Comment transmettre de bonnes choses ?
Adam et Ève avaient bien dû transmettre la crainte de Dieu à leurs enfants, puisqu’on voit qu’Abel et Caïn désirent tous les deux lui plaire. Mais hélas, les parents ne semblent pas avoir été très clairs sur la manière de plaire à Dieu, ou alors le message a été mal compris par l’un des deux enfants : Caïn croit qu’offrir les fruits d’un sol maudit peut être agréé. Soyons donc attentifs à ce que nos enfants comprennent le message, et répétons-le patiemment ! Pour qu’il passe bien, il faut beaucoup d’amour et de grâce. Le dialogue entre les générations n’est pas toujours simple, car le monde change beaucoup et très vite, principalement maintenant, et le décalage s’accentue.
Comment aider nos enfants ?
En priant pour eux et avec eux, bien sûr. Mais soyons conscients que ce qui les aidera le plus, c’est notre propre proximité avec le Seigneur Jésus. Nous leur montrerons qu’il peut nous transformer à son image pour refléter quelque chose de lui.