Eh bien, allons hardiment au trône de la grâce ! C’est un “trône de grâce” parce que notre grand Souverain Sacrificateur qui y est assis donne la grâce. De là, la miséricorde et la grâce sont offertes “au moment opportun” – mais nous devons aller à ce trône pour les obtenir. Quel est l’Israélite d’autrefois qui osait s’approcher avec confiance de ce trône terrible du Dieu tout-puissant ? Dans une vision, Ézéchiel a vu “la ressemblance d’un trône”, et il y avait alors “une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut” (Ézéchiel 1. 26) – mais il n’a pas osé s’en approcher car il avait “comme l’aspect du feu” (v. 27) ; il est plutôt tombé sur sa face. Pour nous maintenant, le Fils de Dieu est assis sur le trône, mais c’est le Fils de Dieu dans sa réelle humanité, plein de tendresse et de sympathie. Lorsque nous prenons conscience de cela, toute crainte s’évanouit, et nous nous approchons avec confiance et hardiesse.

Toute notre vie ici-bas est le “moment opportun”. Nous n’avons qu’à nous approcher en toute confiance avec prière et supplication ; alors toute la miséricorde et la grâce seront à notre disposition. Nous en avons la garantie par le caractère de Celui à qui nous allons : sa grandeur d’une part, et sa grâce, de l’autre.

Qu’il est rare de trouver ces deux choses unies chez les hommes. Voici, par exemple, un très grand patron, avec beaucoup de puissance et de compétences pour aider les autres. Mais il ne peut pas se permettre d’adopter une attitude très aimable et de se rendre facilement accessible, de peur d’être submergé par les demandes. Il pourrait faire beaucoup pour vous si seulement vous pouviez l’approcher, mais vous ne le pouvez pas. Voici une autre personne, plus aimable, plus accessible, plus sympathique qu’on ne pourrait l’imaginer, mais lorsque vous l’approchez, elle ne peut rien faire pour vous ; elle n’a ni pouvoir, ni compétence. Il en est généralement ainsi parmi les hommes ; mais pas avec notre Seigneur. La puissance et la grâce sont réunies en lui.