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Le Seigneur est proche

Écoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, qu’ils t’adresseront en se tournant vers ce lieu-ci : toi, écoute dans le lieu de ton habitation, dans les cieux ; écoute et pardonne !
1 Rois 8. 30
Dieu entend et pardonne

Ce chapitre 8 du premier livre des Rois rapporte l’une des plus longues prières de la Bible : la prière publique de Salomon lors de la dédicace du temple. Tout d’abord, il loue Dieu pour l’accomplissement de ses promesses et exprime son émerveillement de ce que le Dieu du ciel veuille même accepter un temple terrestre. Ensuite Salomon fait sa requête, dont nous avons un extrait dans le verset ci-dessus : Écoute les prières de ton peuple, où qu’il soit, quand il prie, tourné vers ce lieu.

Salomon développe cette demande en décrivant sept situations différentes où les fils d’Israël pourraient se tourner vers le temple et prier l’Éternel. Ce qui est remarquable, c’est que cinq de ces situations impliquent un péché et le pardon :

– un voisin pourrait peut-être pécher contre un autre ;

– un ennemi pourrait infliger une défaite à Israël à cause de son péché ;

– il n’y aurait peut-être pas de pluie à cause de leurs péchés ;

– une plaie, la famine ou la maladie arriveraient parce que le peuple avait besoin du pardon de l’Éternel ;

– à cause de leurs péchés, les fils d’Israël seraient même emmenés en captivité dans un autre pays.

Salomon ajoute : “car il n’y a pas d’homme qui ne pèche” (v. 46). Ses références fréquentes aux occasions où Israël pourrait pécher – et le fait que tous ces cas se sont effectivement produits ! – nous rappellent que nous devons être vigilants dans notre relation personnelle avec le Seigneur. Toutes les épreuves ne sont pas dues à nos propres péchés, mais nous devons pourtant avoir une conscience délicate à cet égard. Il est remarquable d’apprendre que les Israélites, confrontés à une plaie, se tourneraient finalement vers l’Éternel en reconnaissant “chacun la plaie de son propre cœur” (v. 38).

Le peuple d’Israël pouvait littéralement se tourner vers le temple pour prier, non pas dans un but mystique, mais parce que le temple représentait Dieu lui-même. Aujourd’hui, en tout temps, nous pouvons nous tourner vers le ciel si nous entretenons une relation saine et étroite avec le Dieu qui écoute et qui pardonne.

S. Campbell

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