Le Seigneur est proche
Un évangile se répand aujourd’hui, qui est vraiment un “évangile différent” (Galates 1. 6) ; mais, curieusement, il est très commun. Il dit à peu près ceci : Si tu crois en Jésus Christ, tu deviendras riche, tu auras une grande maison, tu ne tomberas jamais malade, et tu ne connaîtras jamais de tragédie ou de problème.
Cependant, le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : “Vous avez de la tribulation dans le monde” (Jean 16. 33), et le verset du jour nous dit que Paul et Barnabas fortifiaient les nouveaux disciples en les avertissant qu’ils auraient des afflictions.
Alors, est-il vrai que le croyant ne connaîtra plus d’épreuves ? Non. – Mais ces épreuves ne vont-elles pas diminuer sa foi, comme un objet sous pression ? Comment peuvent-elles la fortifier ?
Comme nous l’avons vu hier, sous la pression des circonstances qu’il subissait, David observe qu’il a été “mis au large”. Son être intérieur ne s’est pas contracté, si on peut reprendre cette image : au contraire, il fait une prière à Dieu (Psaume 4. 2), celle de voir ses “limites” repoussées, comme Jahbets qui pouvait demander, dans des circonstances similaires : “Si tu me bénissais abondamment, si tu agrandissais mon territoire, si ta main était avec moi et si tu me mettais à l’abri du mal, pour que je sois sans douleur !” (1 Chroniques 4. 10). Et que répond Dieu à cette prière qui pourrait paraître outrecuidante ? “Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé”.
Amis chrétiens, l’épreuve peut avoir deux effets radicalement opposés sur notre âme. Nous pouvons la laisser nous blesser, nous contracter, avoir un effet négatif sur nous. Elle peut diminuer notre foi. Mais elle peut aussi avoir l’effet contraire, et c’est ce que Dieu souhaite : comme pour David et Jahbets,