Le Seigneur, qui fait ces choses connues de tout temps.
Actes 15. 17-18
Décembre 1939, l’Angleterre est en guerre. L’Allemagne nazie envahit la Pologne, et la menace plane sur toute l’Europe ; l’avenir est incertain pour tous les citoyens. Alors que le roi George VI cherche l’inspiration pour s’adresser à la nation par la radio, la princesse Élisabeth, âgée de 13 ans, donne à son père un poème à lire. Le titre original de ce poème, écrit par Minnie Louise Haskins, était : Dieu sait ; mais il devint couramment connu comme : La porte de l’année, après le message adressé par le roi George à la nation anxieuse.
George VI commença son discours ainsi : Une nouvelle année est devant nous, nous ne savons pas ce qu’elle apportera, et il conclut avec ce poème :
J’ai dit alors à l’homme qui se tenait à la porte de la nouvelle année :
Donne-moi une lumière pour que je puisse marcher en toute sécurité dans l’inconnu.
Il me répondit : Avance dans les ténèbres et mets ta main dans la main de Dieu.
Ce sera meilleur pour toi qu’une lampe, et plus sûr qu’un chemin connu.
Ainsi j’avançai, et en sentant la main de Dieu, je m’enfonçai gaiement dans la nuit.
Il me conduisit vers les collines et l’aube du jour qui paraissait dans l’Orient lointain.
La lecture de ce poème par George VI eut l’effet escompté, le calme s’établit sur toute la nation – et cela dura jusqu’à la fin de la guerre.
Oui, Dieu sait. Il connaît vraiment toutes choses. Il sait, dès l’éternité, ce qu’il va faire. Christ nous a enseigné que “notre Père céleste sait” (Matthieu 6. 32). Il prend garde même à un petit oiseau qui tombe à terre ; pour lui, nous avons plus de valeur que les moineaux. Les cheveux même de notre tête sont tous comptés (10. 29-31).
Alors que nous nous tenons à la porte de cette nouvelle année, sachons nous aussi mettre notre main dans la main de notre Père, nous confier en lui pour toutes choses, et serrer sur notre cœur cette parole du Seigneur : “Ne soyez pas en souci pour votre vie” (Matthieu 6. 25).
B. Reynolds