La veille de ces événements, Josaphat a crié à l’Éternel et la réponse est venue par Jakhaziel, un lévite : l’Éternel lui-même se chargerait de la bataille contre leurs ennemis. Josaphat et le peuple entier se sont prosternés devant le Seigneur en adoration.

Mais le lendemain, serait-ce différent ? Nous voyons que Josaphat reçoit la parole de Dieu sans aucun doute. Pour lui, la question est réglée, et en tant que roi il encourage Juda à ne pas craindre et à croire en l’Éternel. Il leur rappelle que c’est le seul moyen d’être affermis et de prospérer. Quelle est notre réaction lorsque nous entendons la Parole de Dieu ? La croyons-nous, ou restons-nous dans le flou des doutes ? Il n’y a pas d’assurance, pas de fermeté, pas d’affermissement, pas de progrès spirituel, si nous n’y ajoutons pas foi.

Notre foi dans les promesses de Dieu est aussi visible dans nos actes. Quel était le plan de bataille de Josaphat ? L’armée était là, mais nous ne lisons pas d’instructions spécifiques à suivre. L’Éternel n’en avait pas donné. La préparation d’un plan B était alors inutile. Mais ne faisons-nous pas souvent cela ? Nous appelons cela être prévoyant ! Or parfois, derrière cela, nous cachons notre manque de foi.

Mais nous ne voyons pas cela chez Josaphat. L’armée était là, et le plan de bataille était très surprenant : des chanteurs pour l’Éternel, qui “louent dans la sainte magnificence” (2 Chroniques 20. 21). La victoire leur a été donnée lorsqu’ils ont commencé à chanter et louer. Après que leurs ennemis se soient entre-tués, il y avait tellement de butin qu’ils ont mis trois jours à le ramasser (v. 25) !

Croire les promesses de Dieu est la seule façon de prospérer spirituellement et d’être affermis.