Finalement, ce chapitre sur la résurrection (1 Corinthiens 15) se clôt sur l’examen des parallèles et des différences entre Adam et Christ. Adam a reçu la vie. Christ, lui, la communique. Adam, poussière, est retourné à la poussière. Christ, venu du ciel, retourne au ciel. Et nous, croyants, qui ressusciterons, nous venons de la poussière comme Adam, et comme Christ nous vivrons une vie glorieuse au ciel. Il n’y a pas d’alternative : pour hériter du ciel, il faut une transformation de nos corps. La résurrection n’était pas inconnue dans l’Ancien Testament. Mais le retour de Christ est un “mystère” révélé à Paul. Actuellement, l’âme des morts est dans le repos avec Jésus, mais toutes ces âmes des croyants retrouveront chacune un corps glorieux avec lequel elles s’élèveront jusqu’à Christ.

Dieu donne ici une feuille de route extrêmement précise sur cet événement. Il ne veut pas nous laisser dans l’incertitude, et des détails similaires et complémentaires nous sont donnés ailleurs (1 Thessaloniciens 4. 13-17). Comment se passera cette résurrection des croyants ? La Parole décrit un déferlement de puissance par une seule parole de Dieu, comme pour la création. Alors des milliards de morts se lèveront de la poussière et de la mer. Quand ? “À la dernière trompette”, dit l’apôtre (1 Corinthiens 15. 52). Cette trompette fait penser à celles qui sonnaient pour faire lever le camp en Israël pendant la traversée du désert, et les contemporains de Paul savaient aussi que l’armée romaine se mettait en marche à la troisième trompette : la première enjoignait aux soldats de préparer les bagages ; la seconde, de se ranger à l’entrée du camp ; la troisième ordonnait : Marche ! De même, l’immense armée des croyants se lèvera pour aller à la rencontre de Christ. C’est une promesse de Dieu : la mort sera “engloutie en victoire” (v. 54). Ce qu’a produit le péché d’Adam, sera définitivement annulé.

Nous ne pouvons pas avoir ces connaissances sur la résurrection et vivre notre vie sur la terre comme si elles étaient sans importance. Nous n’attendons pas la mort, nous attendons la vie éternelle dans la gloire. Que cette perspective ait un réel impact sur nos vies ! Nous sommes déjà des “célestes” (v. 48).