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Le Seigneur est proche

Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y mirent du feu, et placèrent de l’encens dessus, et présentèrent devant l’Éternel un feu étranger, ce qu’il ne leur avait pas commandé.
Lévitique 10. 1
Trois feux (2)

Le service du tabernacle avait été établi. Dieu avait donné des instructions précises sur la manière de s’approcher de lui avec les sacrifices appropriés. Mais deux hommes décident d’agir autrement. Que s’est-il passé ? La triste histoire de l’échec humain s’est encore une fois répétée.

Dieu avait prescrit que le feu pour consumer l’encens devait être pris sur l’autel où étaient offerts les holocaustes et les sacrifices pour le péché : “Il prendra plein un encensoir de charbons de feu, de dessus l’autel qui est devant l’Éternel, et plein ses paumes d’encens aromatique pulvérisé, et il les apportera au-dedans du voile ; et il mettra l’encens sur le feu, devant l’Éternel” (Lévitique 16. 12, 13). Nadab et Abihu étaient aussi bien instruits que leurs frères. Cependant, ils n’ont pas respecté les instructions claires que Dieu avait données. Ils ont probablement pensé : l’origine du feu n’a vraiment pas d’importance – tous les feux sont les mêmes. Tant que nous avons les encensoirs et l’encens, quelle différence cela peut-il bien faire ? Après tout, ce n’est pas un problème fondamental. Dieu n’a pas spécifié exactement quel feu utiliser.

De tels raisonnements sont fréquents aujourd’hui. Ils ont leur origine dans l’incrédulité de nos cœurs. Satan, notre pire ennemi, a utilisé avec succès cette tactique depuis bien des générations ; il a procédé ainsi depuis le jardin d’Éden, lorsqu’il s’est approché d’Ève avec la question : “Vraiment ! Dieu a dit… ?” (Genèse 3. 1). Par de telles questions, Satan suggère que Dieu retient quelque chose qui nous serait nécessaire, et cela revient à douter de sa bonté. Comme notre ennemi est subtil et comme nos cœurs sont sournois ! Oserions-nous avoir nos propres préférences sur la manière de servir, en contradiction avec ce que Dieu nous demande ?

Le feu étranger dans la présence du Seigneur peut représenter toute pensée ou tout acte qui ne découle pas de la communion avec la pensée du Seigneur telle qu’elle nous est révélée dans sa Parole. L’obéissance et la dépendance de lui sont les seuls garde-fous qui conserveront nos cœurs et nos esprits dans sa communion pour savoir comment nous approcher de lui.

(à suivre)

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