Le Seigneur est proche
Le feu venant de l’Éternel et consumant l’holocauste (Lévitique 9. 24) était le témoignage de l’approbation de Dieu et de son acceptation du sacrifice. Dans le verset d’aujourd’hui, le feu sorti de devant l’Éternel était la preuve de sa désapprobation. Quelle différence y a-t-il ? Dieu lui-même donne la réponse.
Ce que Dieu considère comme bien ou mal, propre ou impropre, saint ou profane, est déterminé par ce qui s’est passé à la croix. En envoyant son Fils, Dieu, dans son amour infini, “s’est pourvu” de l’Agneau nécessaire au maintien de sa sainteté (voir Genèse 22. 8). Le feu de sa juste indignation contre le péché est tombé sur le Sauveur saint et sans défaut. Le péché a été ôté, et Dieu a été glorifié. Sa justice ayant été satisfaite à travers Christ et son œuvre accomplie à la croix, il peut maintenant nous aimer sans retenue. Christ est la réponse de Dieu pour mes péchés. La louange et le culte éternels lui sont dus, à lui seul. Dieu voulait que tous les détails du culte qui lui était rendu alors – avant le sacrifice de Christ dont il était une image – soient conformes à ce plan qu’il allait mettre en œuvre plus tard.
Aujourd’hui encore, je peux présenter à Dieu un “feu étranger” : quelque chose dans ma vie, quelque chose de la chair – ma nature marquée par le péché – qui n’est pas en conformité avec sa pensée. Que se passe-t-il si je mélange ce qui vient du moi, de mes propres pensées, avec ce que Dieu demande, et que je présente ce mélange à Dieu ? Cela pourrait-il être acceptable ? La chair humaine ne peut pas être raffinée ou transformée pour convenir à la présence de Dieu.