Au début du Lévitique, les gloires de Christ et le grand sacrifice qu’il accomplirait plus tard sont présentés de façon imagée. Ce passage nous parle de l’approbation de Dieu sur le sacrifice de Christ.

L’Éternel a racheté le peuple qu’il avait choisi, Israël. Dans sa bonté, il l’a sauvé de l’esclavage en Égypte, et l’a ensuite guidé par sa force dans le désert ; il a demandé alors à son peuple de lui faire une demeure où il habiterait et où il montrerait sa gloire : c’est la “tente de rassemblement”. Depuis le lieu de sa présence, Dieu leur montre ainsi tout l’amour qu’il y a dans son cœur, et les fils d’Israël lui offrent des sacrifices pour lui rendre grâce de les avoir sauvés et guidés.

Nous sommes aussi maintenant son peuple racheté, et Dieu prend toujours plaisir à nous voir nous approcher de lui, les cœurs remplis de ce que nous lui offrons. Mais que sont ces offrandes et ces “sacrifices” que nous lui apportons aujourd’hui ? C’est Christ, ce que nous nous sommes approprié de lui pour nous-mêmes, ce que nous apprécions de sa Personne et de son œuvre, que nous présentons à Dieu ; notre adoration monte alors vers lui en odeur agréable, comme ces “sacrifices par feu” (Nombres 28. 2) et le parfum de l’encens qui brûlait dans la tente de rassemblement.

Dans nos louanges, Dieu ne voit pas seulement les perfections de Christ et la puissance infinie de son sang ; il voit aussi son peuple revêtu des mêmes perfections et se tenant devant lui, grâce à l’estimation du sang précieux de Christ. Quelle merveilleuse grâce ! Le feu envoyé par l’Éternel lui-même pour consumer l’holocauste était le signe de son approbation sur le sacrifice qui lui était présenté. De la même manière, le croyant est accepté dans le Bien-aimé, accepté en Celui dont Dieu a accepté le sacrifice (Éphésiens 1. 6, 7). Sur la base de ce sacrifice, Dieu peut désormais bénir son peuple, comme le montrent les versets du jour, où Moïse et Aaron bénissent le peuple de la part de l’Éternel. De la même manière, après son sacrifice, Jésus a été établi au-dessus de toutes choses dans les cieux, d’où il dispense désormais des dons et des bénédictions à son peuple (4. 8-12).