Salomon, ce roi puissant qui a reçu de Dieu une sagesse sans pareille, peut être vu ici comme un beau type (ou image) de “Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu” (1 Corinthiens 1. 24).

La réputation de Salomon était connue au près et au loin, et cette reine du Sud décide de venir constater par elle-même la véracité de ce qu’on lui avait raconté à propos de Salomon. Simple curiosité ? Non ! Ce qui la motivait, c’était la réputation de Salomon “en relation avec le nom de l’Éternel”. Elle avait donc des besoins spirituels.

La reine de Sheba avait des questions à poser à Salomon, ce grand roi dont elle connaissait l’immense sagesse. En tant que chrétiens, des questions irrésolues nous taraudent peut-être ; comme cette reine, apportons-les au Seigneur ! Nous le trouverons disposé à remplir nos cœurs, pas toujours de réponses comme nous les imaginons, mais surtout de son amour et de sa grâce qui nous émerveilleront, sans doute même davantage que la reine en contact avec Salomon.

Ce que cette reine remarque aussi, c’est la joie des hommes de Salomon (v. 8). D’où venait cette joie ? De la splendeur du règne de Salomon ? Non, mais bien du fait qu’ils “se tenaient continuellement devant lui” (v. 8) ; c’était la joie d’être dans la présence de Salomon et d’être les témoins de sa sagesse. Apprécions-nous de passer du temps avec le Seigneur ? Cela nous procure-t-il de la joie ? Ce que nous expérimentons de sa présence est-il pour nous supérieur à ce qu’on nous en avait dit (voir v. 7) ?

La reine est venue avec des cadeaux pour Salomon. Elle était très riche : “elle arriva à Jérusalem avec une suite très importante, avec des chameaux qui portaient des aromates, de l’or en très grande quantité et des pierres précieuses” (v. 2). Elle a offert à Salomon ce qu’elle avait de meilleur, car il en était digne. Qu’offrirons-nous à Jésus ? Bien plus que Salomon (Luc 11. 31), il est digne de nos louanges et il désire que nous nous attachions à lui de tout notre cœur (Actes 11. 23).

“J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai : c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l’Éternel et pour m’enquérir diligemment de lui dans son temple” (Psaume 27. 4).