À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang – et il a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père –, à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !
Apocalypse 1. 5, 6
“Le sang de Jésus Christ [le Fils de Dieu] nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7) Ce verset montre l’efficacité de ce sang de Jésus qui a coulé sur la croix : il purifie tous les péchés, sans aucune exception. Mais bien que son sang ait coulé une fois pour toutes, et que nous ayons été purifiés une fois pour toutes, nous avons souvent besoin de nous rappeler sa valeur ; il nous arrive souvent en effet de pécher, et nous devons alors le confesser. Nous ne serons pas purifiés une deuxième fois (cela signifierait que nous serions encore dans notre état de pécheurs), mais comme des enfants du Père, nous devons nous rappeler ce qu’il en a coûté au Seigneur de nous purifier de ces péchés.
Deuxièmement, étant “lavés de nos péchés dans son sang, il a fait de nous… des sacrificateurs”. Tous les croyants le sont, un peu comme si ce sang nous faisait entrer dans la famille sacerdotale d’Aaron. Comme tels, nous sommes “un saint sacerdoce pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ” (1 Pierre 2. 5), c’est-à-dire adorer et prier. Lorsque l’assemblée est réunie, ce sont les frères qui expriment publiquement les actions de grâces et la louange de l’assemblée en tant que telle (1 Corinthiens 14. 34) ; cependant, rappelons-nous toujours que chaque croyant, chaque croyante, est un sacrificateur de Dieu ! Nous sommes ainsi tous appelés, frères et sœurs, à offrir “sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges” (Hébreux 13. 15).
N’oublions pas non plus que, comme sacrificateurs, nous sommes aussi collectivement “un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour que nous annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (1 Pierre 2. 9). Qu’est-ce qui a motivé le Fils de Dieu à s’offrir ainsi lui-même en sacrifice ? “À cause de la joie qui était devant lui, il a enduré la croix, ayant méprisé la honte” (Hébreux 12. 2) ; il a “fait la paix par le sang de sa croix”, afin que par lui, toutes choses soient réconciliées avec Dieu, ce qui est sur la terre comme ce qui est dans les cieux (Colossiens 1. 20). Oui, “à lui la gloire et la force aux siècles des siècles !”.
Il est digne de notre louange, soyons de saints sacrificateurs qui l’apportent devant lui, et des sacrificateurs royaux qui la proclament autour d’eux !
d’après K. Quartell