Le Seigneur est proche
Nos circonstances nous amènent parfois à nous interroger : pourquoi cette expérience difficile ?
Soyons certains que rien n’arrive au hasard et que notre Dieu mesure tout (voir 1 Corinthiens 10. 13).
Si nous sommes devenus par grâce des enfants de Dieu, nous avons un modèle parfait, Christ (1 Pierre 2. 21). Pour devenir semblables à lui, nous devons peu à peu être dépouillés de tout ce qui en nous n’est pas conforme à cet exemple. Dieu s’occupe de nous comme un artisan habile affine l’argent et l’or pour ne garder que ce qui a de la valeur (voir Zacharie 13. 9).
C’est parfois douloureux, mais quel bonheur lorsque, dans l’épreuve, nous sentons les soins du Seigneur qui nous renouvelle chaque jour sa promesse : “Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas” (Josué 1. 5). Le psalmiste a aussi pu témoigner : “Je n’ai pas vu le juste abandonné” (Psaume 37. 25).
L’apôtre Paul, qui n’avait pas échappé à de grandes difficultés, pouvait écrire aux croyants de Rome et à nous tous : “Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein” (Romains 8. 28).
“Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras” (Psaume 50. 15). Ce verset nous révèle un autre aspect des choses : si dans l’épreuve nous recherchons le secours du Seigneur par la prière, nous serons délivrés. Peut-être l’épreuve continuera-t-elle, en tout cas pour un temps, mais nous pourrons attendre paisiblement l’issue : “La paix de Dieu… gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus”, dit l’apôtre Paul aux Philippiens (4. 7). C’est la première étape, mais le Seigneur nous révèle que le but suprême de l’épreuve est de produire en nous la louange.
“Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera continuellement dans ma bouche” (Psaume 34. 2).