Le Seigneur est proche
Après avoir connu la grâce de Dieu en Christ, ne nous laissons pas imposer des ordonnances légales ; des faux docteurs voulaient le faire à Colosses. Pousser les croyants à obéir à des commandements, c’est les tromper et les détourner de l’enseignement du Nouveau Testament.
Ces docteurs prêchaient le culte des anges, tout en insistant sur la nécessité d’obéir à la Loi. Pourtant, celle-ci interdisait d’adorer quelqu’un d’autre que Dieu. Mais pour eux, placer des intermédiaires entre l’homme et Dieu était une preuve d’humilité ; or, cela revenait à mettre Christ de côté ! Ils pensaient que nous ne sommes pas dignes de nous approcher de Dieu pour le prier et l’adorer. C’est en réalité de la fausse humilité qui flatte l’orgueil et fait plaisir à la chair. C’est aussi une intrusion dans un domaine qu’on ne connaît pas, ce qui est particulièrement grave ; on essaie de sonder le monde invisible. Ces faux docteurs n’étaient pas soumis à l’enseignement clair de la Parole de Dieu, même s’ils donnaient l’impression d’être très religieux et scrupuleux. Paul met fortement en garde les Colossiens contre ce danger.
Ce qui manquait à ces faux docteurs, c’est de reconnaître simplement et clairement que Christ est le chef, la tête de l’assemblée (Éphésiens 1. 22). Ils ne “tenaient pas ferme le chef”. Pourtant, comment le corps peut-il fonctionner sans la tête ? Le Seigneur Jésus est maintenant glorifié dans le ciel. C’est lui qui donne la vie, la sagesse et la nourriture spirituelle au corps pour qu’il puisse fonctionner harmonieusement. Dans un corps, il y a des “jointures” (ou articulations) ; elles permettent à certains membres de se mouvoir dans différentes directions, tout en restant fermement rattachés au corps. Il y a aussi des “ligaments” (des liens puissants et souples) qui unissent les différentes parties. Ils renforcent les articulations et soutiennent les points faibles. Grâce à Christ qui en est la tête, tout le corps est bien uni ensemble et c’est aussi par Christ qu’il est nourri et entretenu. C’est également lui qui permet que le corps grandisse de “l’accroissement de Dieu” et soit “édifié en amour” (voir Éphésiens 4. 16).