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Le Seigneur est proche

Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Cette salutation est de ma main à moi, Paul. Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème. Maranatha ! Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec vous ! Mon amour est avec vous tous dans le Christ Jésus. Amen.
1 Corinthiens 16. 20-24
Fin solennelle, mais pleine d’amour

L’apôtre Paul est arrivé à la fin de sa longue épître à l’assemblée à Corinthe. Cette lettre s’adresse aussi à nous, croyants, car comme les Corinthiens, nous sommes “sanctifiés dans le Christ Jésus, saints par appel”, et nous faisons partie de ceux qui invoquent Jésus Christ comme leur Seigneur (1. 2). Dans cette lettre, Paul a été obligé de traiter beaucoup de sujets difficiles : des tendances à la division, des attitudes charnelles, la tolérance du mal. Il a parlé des procès entre croyants, du mariage, de la participation aux sacrifices offerts aux idoles, du désordre au moment de la Cène. Il a évoqué l’exercice des dons, la place de la femme dans l’assemblée, les fausses doctrines concernant la résurrection et beaucoup d’autres sujets encore. Paul n’a pas seulement repris les Corinthiens, il leur a donné aussi un enseignement très important qui nous aide encore beaucoup aujourd’hui.

Il signe lui-même la lettre qu’il a dictée, et confirme ainsi qu’il en est bien l’auteur. Il ajoute une phrase qui contient probablement la déclaration la plus forte de toute sa lettre : “Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur Jésus Christ, qu’il soit anathème”. Les fautes peuvent être corrigées, les comportements changés, mais s’il n’y a pas d’amour pour le Seigneur Jésus, notre travail sera vain. Notre amour pour lui doit être le mobile de toute activité ; il donne l’énergie nécessaire pour ce que nous faisons. Ceux qui n’aiment pas le Seigneur Jésus sont maudits – c’est le sens du mot grec anathème. Il ajoute ensuite “Maranatha”, mot araméen qui signifie le Seigneur vient ou Seigneur, viens ! Quand Jésus viendra, malheur à celui qui a été maudit.

Paul termine habituellement ses lettres, comme c’est le cas ici, avec le souhait : “Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec vous !”. Combien nous avons besoin de sa grâce pour obéir à ses commandements et faire ce qu’il attend de nous. Enfin, qu’il est touchant d’entendre l’apôtre présenter l’expression de son amour à tous ceux qui lisent ou entendent cette lettre. Même s’il a dû être très direct dans ses paroles et souvent très sévère, il conclut son épître en assurant chacun des lecteurs de son amour dans le Christ Jésus !

E.P. Vedder

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