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Le Seigneur est proche

Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert pour nous à travers le voile, c’est-à-dire sa chair…, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi, ayant les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’eau pure.
Hébreux 10. 19, 20, 22
Le sang de Christ (9)
Libre entrée dans les lieux saints

Le sang de Jésus nous donne une entière liberté pour entrer dans les lieux saints, dans la présence même de Dieu ; quelle grâce merveilleuse !

Remarquons tout d’abord ce que le Saint Esprit dit : nous entrons dans les lieux saints par le sang de Jésus. Ce nom évoque la parfaite et sainte humanité de Celui qui a toujours fait la volonté de son Père. La signification du nom de Jésus rappelle aussi qu’il est le Sauveur, car “c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés” (Matthieu 1. 21). Et il n’est pas venu seulement pour nous sauver, mais aussi pour “nous amener à Dieu” (1 Pierre 3. 18). Son sang ne nous donne pas seulement le droit d’entrer dans le parvis et dans le lieu saint, mais surtout dans le lieu très saint, c’est-à-dire directement dans la présence de Dieu. Le chemin pour y entrer est nouveau et vivant. Quel contraste avec la manière dont les sacrificateurs de l’Ancien Testament pouvaient, dans un certain sens, s’approcher de Dieu, en offrant des sacrifices et en apportant de l’encens !

Remarquons aussi cette exhortation : “Approchons-nous”. Chaque croyant a le privilège d’entrer dans les lieux saints. Cependant, c’est plutôt l’aspect collectif qui est envisagé ici, les croyants s’approchant ensemble de Dieu. Pour nous encourager à nous approcher, l’auteur de l’épître nous rappelle que nos cœurs ont été “par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience” et notre corps “lavé d’eau pure”. Ces expressions font certainement allusion à la consécration des sacrificateurs dans l’Ancien Testament (voir Exode 29 ; Lévitique 8) : ils devaient laver leur corps entièrement et étaient littéralement aspergés de sang. Il ne s’agissait alors que d’une image, car le lavage pratiqué ne nettoyait que l’extérieur. Mais nous, nous bénéficions de la réalité : une purification intérieure parfaite. Nos consciences sont purifiées par le sang précieux de Christ (1 Pierre 1. 19) et nos pensées par l’eau de la Parole de Dieu (Éphésiens 5. 26). Quand nous nous approchons et que nous entrons dans la présence de Dieu, nous n’avons pas besoin de penser à nos péchés : Christ les a tous effacés.

K. Quartell

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