Il est facile de passer rapidement sur les expériences de Noé et de sa famille dans l’arche, mais prenons le temps d’y réfléchir un peu ! Ils sont restés à l’intérieur un peu plus d’une année. D’abord, il y a eu 40 jours et 40 nuits de pluie torrentielle. En même temps, des fontaines d’eau ont jailli des profondeurs de la terre. L’arche était probablement très stable ; ses proportions étaient presque identiques à celles des gros cargos d’aujourd’hui. Elle devait cependant tanguer un peu : les eaux du déluge n’étaient certainement pas très calmes !

Quand la pluie s’est arrêtée, l’arche s’est mise à flotter pendant des mois. Ensuite, Dieu a envoyé du vent pour accélérer l’évaporation de l’eau. Après cinq mois de dérive, battue par la pluie, les vagues et le vent, l’arche s’est échouée sur les montagnes d’Ararat, à l’est de la Turquie actuelle. Il a fallu attendre encore dix semaines pour que les montagnes apparaissent. Noé a dû patienter ensuite trois mois pour que les eaux baissent. Mais avant qu’il puisse sortir de l’arche avec sa famille, deux mois supplémentaires ont encore été nécessaires. Enfin la terre fut sèche !

Que faisaient-ils pendant tout le temps du déluge ? Ils attendaient ! La réponse paraît évidente, mais il est important de souligner cette attente. Dans la Bible, de nombreuses personnes ont vécu des expériences semblables. Joseph a attendu plus de 20 ans avant de voir s’accomplir les songes que Dieu lui avait envoyés. Caleb a attendu 45 ans pour recevoir son héritage dans le pays de Canaan. Quelques années après sa conversion, Paul est rentré chez lui à Tarse (Actes 9. 30). Rien ne nous est rapporté au sujet de cette période où il attendait que Dieu lui ouvre à nouveau la porte du service.

Dans nos vies, il peut y avoir aussi de longs moments d’attente. Dans ces périodes d’apparente inactivité, apprenons à nous confier en Dieu et à le laisser nous diriger. Peut-être attends-tu depuis longtemps que ton chemin s’ouvre, que des liens rompus soient rétablis, que les promesses de Dieu s’accomplissent ? Rappelle-toi cette phrase : “Dieu se souvint de Noé” (Genèse 8. 1). Rassure-toi, il ne t’a pas oublié non plus !