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Le Seigneur est proche

Mais, pour moi, m’approcher de Dieu est mon bien.
Psaume 73. 28
En paix avec Dieu (2)

Dans ce grand jour des propitiations, après avoir offert un sacrifice pour lui et sa famille, le sacrificateur était face à deux boucs (Lévitique 16). L’un était sacrifié, et on aspergeait son sang sur l’autel et devant l’autel : sur l’autel, pour qu’il soit, en quelque sorte, vu par Dieu ; devant l’autel, pour que le sacrificateur le voie en entrant. Ce sang devant l’autel nous fait penser à la paix du cœur que nous éprouvons quand nous entrons dans la présence même de Dieu pour lui rendre culte. Le sacrifice parfait de Christ, offert “une fois pour toutes” (Hébreux 7. 27), a suffi pour nous libérer pour toujours de nos péchés. Voir le sang est très important pour notre conscience : désormais, Dieu n’a plus d’exigences vis-à-vis du péché, car le sang efface le péché. La vie et la mort de Christ soldent entièrement la dette qui nous rendait débiteurs de Dieu. Par Christ, la gloire de Dieu est rétablie, même dans les lieux célestes où Satan se tient aussi. Une sorte d’équilibre universel a été rétabli, car par la croix, Dieu a tout réconcilié avec lui-même, ce qui est dans le ciel, comme ce qui est sur la terre (Colossiens 1. 20).

Ensuite, le deuxième bouc, chargé de tous les péchés du peuple, était envoyé mourir dans le désert. Il est aussi une image du Seigneur Jésus pouvant dire prophétiquement : “Mes iniquités m’ont atteint…” (Psaume 40. 13). Comme ce bouc, il les a portées loin de Dieu, seul “comme le hibou des lieux désolés” (Psaume 102. 7), “dans la désolation des hurlements d’une solitude” (Deutéronome 32. 10). On l’entend s’écrier à la croix : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46).

Alors seulement, le peuple libéré de ses péchés pouvait offrir des taureaux en holocauste. Ce sacrifice consacré entièrement à Dieu nous parle d’un culte où tout est pour Lui, sans mélange avec les intérêts humains.

La Bible ne nous rapporte pas que cette fête ait été réellement célébrée. Elle a connu son plein accomplissement avec le sacrifice de Christ. Désormais, nous pouvons habiter continuellement dans la présence de Dieu, nous sommes libres d’entrer sans cesse dans le lieu saint, sans intermédiaire humain. Seul Christ est notre grand Souverain Sacrificateur. Plus de sacrifice sanglant, ni de rites pour rendre Dieu propice. La purification intérieure seule est nécessaire pour l’honorer. Que faisons-nous de cette liberté ?

(fin)

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