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Le Seigneur est proche

Heureux celui… dont le péché est couvert !
Psaume 32. 1
Votre alliance avec la mort sera abolie, et votre pacte avec le shéol ne subsistera pas.
Ésaïe 28. 18
En paix avec Dieu (1)

Comment s’approcher de Dieu ? Qui peut le faire, et dans quelles conditions ? Dans l’Ancien Testament, l’Israélite qui se posait ces questions savait qu’on ne pouvait rencontrer Dieu que dans le tabernacle, avec une offrande, et par l’intermédiaire d’un sacrificateur. Toutes ces mesures d’éloignement étaient nécessaires, car le péché marque l’homme, et Dieu est pur. Le péché a gravement entaché l’honneur de Dieu, mais il souille, salit, et dégrade aussi l’homme. Il faut donc régler cette importante question avant de pouvoir se présenter devant Dieu.

En Lévitique 16, le grand jour des propitiations – l’une des sept fêtes de la période de la Loi – parle tout particulièrement du rôle du Seigneur Jésus pour nous rendre Dieu accessible.

Mais ce que présente l’Ancien Testament n’est qu’une image imparfaite de ce que Christ a accompli pour nous rendre Dieu propice, favorable. Nous y voyons des parallèles, mais aussi des contrastes.

Aaron, le sacrificateur, devait se revêtir de vêtements de lin très simples, bien différents de la tenue d’apparat de souverain sacrificateur qui est décrite ailleurs. Cela nous parle de ce que Christ a été sur la terre, n’ayant “ni forme, ni éclat” aux yeux des hommes (voir Ésaïe 53. 2).

Dans cette cérémonie annuelle, le sacrificateur commençait par offrir un sacrifice pour ses propres péchés et ceux de sa famille ; pour cela, il rentrait une première fois dans le lieu très saint avec le sang d’un taureau. C’est l’un des contrastes les plus forts avec Christ, qui lui, étant sans péché, a toujours eu un accès entièrement libre au ciel (Jean 3. 13). Aaron se présentait aussi avec un encens particulier, “de tout, à poids égal” (Exode 30. 34) : ce parfum représente “la bonne odeur de Christ” (2 Corinthiens 2. 15), de Celui qui était à la fois ferme et doux, de façon parfaitement équilibrée, aucun caractère ne dominant l’autre. Aaron offrait cet encens, mais seulement après avoir présenté le sang. L’encens n’était agréé qu’à cause du sang. Pour Christ, l’encens de sa vie parfaite a précédé le don de son sang.

(à suivre)

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