Dans les deux premiers chapitres de l’Épître à Tite, Paul donne beaucoup d’instructions pratiques. Il y en a encore plus dans le chapitre 3. Tite doit rappeler aux croyants des assemblées de Crète d’obéir à ceux qui exercent l’autorité. Nous trouvons la même exhortation en Romains 13. 1 : “Que toute âme se soumette aux autorités qui sont au-dessus d’elle ; car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est par Dieu”. Cet avertissement nous concerne aussi. Puis Paul continue en encourageant les croyants à ne dire du mal de personne, à être paisibles, doux et humbles. Le Seigneur a agi ainsi pendant toute sa vie sur la terre. Il est notre exemple, suivons-le !

Paul rappelle ensuite à Tite et aux croyants de Crète que nous ne pouvons pas être sauvés en menant simplement une vie honnête, pleine de bonnes œuvres. Non, nous sommes sauvés par la miséricorde de Dieu et justifiés par sa grâce (3. 5-7). En revanche, il nous dit aussi que nous devons “être les premiers dans les bonnes œuvres : c’est ce qui est bon et utile aux hommes” (v. 8). Ces bonnes œuvres ne sont pas faites pour obtenir la faveur de Dieu ou des hommes. Elles sont, au contraire, la preuve visible que nous sommes sauvés. Nos vies devraient montrer clairement, mais discrètement, qu’appartenir au Seigneur change notre comportement. Qu’en est-il dans ma vie ? Ma façon d’agir se démarque-t-elle de celle des non-croyants ? Et a-t-elle une influence sur les autres ?

L’apôtre continue avec un avertissement : “Évite les folles recherches, les généalogies, les querelles et les disputes sur la Loi, car elles sont inutiles et vaines” (v. 9). Si nous utilisons notre temps pour faire des bonnes œuvres, nous n’en aurons plus pour discuter de sujets sans importance.

Paul termine sa lettre à Tite en insistant encore une fois sur la nécessité de poursuivre les bonnes œuvres. Il lui recommande aussi de répondre aux besoins qui se présentent dans son entourage (v. 14). Que notre profond désir soit de plaire en toutes choses à notre Sauveur et Seigneur ! Et cherchons à le faire connaître à ceux qui nous entourent. “En effet, l’amour du Christ nous étreint” (2 Corinthiens 5. 14).