Le Seigneur est proche
La deuxième Épître à Timothée est la dernière lettre écrite par Paul avant son martyre ; il l’a écrite, non pas à l’assemblée, mais à un individu au sujet de l’assemblée. Il a écrit, non seulement pour encourager Timothée, mais aussi pour lui montrer qu’
À quel moment de son histoire l’Église officielle est-elle aujourd’hui ? Elle n’est plus au temps des apôtres, elle n’est pas à mi-chemin, ni même aux trois quarts du chemin. Elle est dans les derniers jours ! Bientôt, son histoire terrestre s’achèvera. Cela donne à réfléchir, surtout quand nous voyons la position élevée d’où elle est tombée, et que nous réalisons que nous avons contribué à son échec à demeurer “la maison de Dieu… la colonne et le soutien de la vérité” (1 Timothée 3. 15). Elle est devenue “une grande maison”, contenant un mélange de bons et de mauvais vases (voir 2 Timothée 2. 20).
Ce qui est frappant dans ces premiers versets de 2 Timothée 3, c’est qu’ils ne montrent pas les caractères du monde païen, qui nous sont présentés dans les derniers versets de Romains 1. Nous avons ici la description de la chrétienté des derniers jours. Elle montre une chute vers l’immoralité ; le mal revêtu d’un vêtement religieux ; des loups déguisés en brebis ; des hommes ayant l’apparence de la piété, mais ayant renié sa puissance.
Que doivent faire les personnes pieuses dans de telles circonstances ? “Détourne-toi de telles gens”, écrit l’apôtre qui précise aussi que la Parole de Dieu est utile “pour instruire dans la justice” (2 Timothée 3. 5, 16). Il avait aussi rappelé que pour être un vase à honneur dans la “grande maison” de la chrétienté, il fallait se séparer des vases à déshonneur, fuir les convoitises et poursuivre la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur (voir 2. 20-22).