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Le Seigneur est proche

De même [Jésus] prit la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.
1 Corinthiens 11. 25
Le sang de Christ (6)
La nouvelle alliance

La nuit même où notre Seigneur a été livré, vers la fin du repas de la Pâque, il a pris du pain et du vin et a institué la Cène comme une fête commémorative. Ce mémorial devait se perpétuer “jusqu’à ce qu’il vienne” (v. 26). Lorsque nous nous souvenons de notre Seigneur Jésus, nous regardons en arrière pour contempler ses souffrances ; nous regardons en haut pour le voir à la droite de Dieu, et nous regardons vers l’avenir, non seulement vers sa venue pour enlever les siens, mais aussi vers son retour pour régner sur ce monde. Quel merveilleux éventail de pensées devrait remplir nos cœurs et nos esprits lorsque nous nous souvenons ainsi de lui !

Le pain, une fois rompu, nous rappelle son corps saint donné pour nous. La coupe nous rappelle son sang précieux. Mais pourquoi le Seigneur mentionne-t-il “la nouvelle alliance en mon sang” ? Cette nouvelle alliance est introduite en Jérémie 31. L’ancienne alliance, conclue avec Israël au Sinaï, était une alliance de bénédiction sous conditions, dépendante de la fidélité de l’homme. La nouvelle alliance est une alliance de grâce où tout dépend de Dieu. Remarquons les verbes au futur utilisés par l’Éternel en Jérémie 31 : “Je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël… je veillerai sur eux… j’établirai… une nouvelle alliance” (v. 1, 28, 31).

Mais comment Dieu pouvait-il établir une nouvelle alliance avec un peuple ayant échoué d’une telle manière sous l’ancienne ? Par le sang du Christ ! Son sang a réglé la question des péchés de ceux qui ont cru en lui, et Dieu peut alors repartir sur une nouvelle base avec son peuple terrestre. La nouvelle alliance sera formellement conclue avec Israël dans un jour encore à venir, mais sa grâce et ses bénédictions spirituelles appartiennent déjà à l’Église aujourd’hui. Nous lisons : “Je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs iniquités” (Jérémie 31. 34 ; Hébreux 8. 12). Cela est déjà vrai pour nous aujourd’hui (voir Hébreux 10. 14-17). Cette bénédiction, comme tant d’autres, est acquise pour son peuple par le moyen du sang versé par notre Sauveur.

K. Quartell

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