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Le Seigneur est proche

La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ?
1 Corinthiens 10. 16
Le sang de Christ (5)
La communion de son sang

Ce chapitre de la première Épître aux Corinthiens met en garde les croyants de Corinthe contre le danger d’être associés à l’idolâtrie. Il a été dit très justement qu’une idole est tout ce qui s’interpose entre l’âme et l’amour que nous devons à Dieu. Fuir toute forme d’idolâtrie est l’une des recommandations explicites des Écritures (v. 14).

Pour lutter contre cette idolâtrie, l’apôtre Paul présente aux croyants dont nous faisons partie, la bénédiction dans laquelle nous sommes amenés. Si le monde a ses associations et ses cercles de communion, le chrétien aussi. Nous avons été introduits dans la communion du sang et du corps du Christ. Le mot communion pourrait également être traduit par association, ou même partenariat.

L’expression la plus élevée de cette communion se trouve lorsque nous sommes rassemblés pour nous souvenir du Seigneur Jésus, comme cela est mentionné ici, ainsi qu’au chapitre 11. Chaque croyant a part à cette communion, même s’il arrive que le péché l’empêche d’y participer.

Par les deux questions du verset ci-dessus, l’apôtre veut nous interpeller : puisque le pain et le vin de la Cène sont un témoignage de communion avec la mort de Christ, notre séparation d’avec toute forme d’idolâtrie doit être sans aucune ambiguïté. La coupe et le sang sont mentionnés d’abord, car c’est le sang qui nous a séparés de ce monde rempli d’idoles, tout comme le sang sur les montants et les linteaux des portes des Israélites les abritait du jugement qui devait tomber sur l’Égypte. Le Seigneur Jésus est mort pour nos péchés, “afin de nous retirer du présent siècle mauvais” (Galates 1. 4). Ainsi, en reconnaissant notre séparation d’avec ce monde, nous pouvons participer au pain qui, avant qu’il soit rompu, symbolise le seul corps de Christ, composé de tous les croyants.

Son sang versé nous a séparés du monde. Qu’est-ce qui, dans nos cœurs, pourrait donc mériter la place de notre Sauveur et Seigneur ?

d’après K. Quartell

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