Le christianisme est caractérisé par une relation avec Jésus qui est déjà dans la gloire du ciel, où nous pouvons le contempler par la foi ; nous pouvons alors connaître la gloire de Dieu, sans voile, dans la face de Jésus Christ (voir 2 Corinthiens 4. 6). Cette connaissance est un trésor qui n’est pas accessible à ceux qui n’ont pas cru et qui, de ce fait, sont “ceux qui périssent” (v. 3), car Christ va revenir pour juger le monde. Les épreuves et les peines du temps présent sont toutes liées à l’état de faiblesse de nos corps actuels, comparés à des “vases de terre”. On ne peut être gardé, jour après jour, que par la puissance de Dieu ; c’est vrai même pour un apôtre.

Ce sont ces vases qui contiennent ce trésor. Le vase doit s’effacer afin que le trésor soit bien visible ! Je peux bien allumer une lanterne, mais si le verre n’est pas parfaitement nettoyé, la lumière ne brillera pas. De même, le vieil homme, notre ancienne nature, est jugé et crucifié avec Christ ; nous devons nous considérer comme mort, “afin que la vie de Jésus, aussi, soit manifestée dans notre corps” (v. 10). Je possède Christ glorifié dans mon âme, et je dois le glorifier actuellement dans mon corps, mais si ma chair me gouverne, cela masque le trésor ; je dois toujours me considérer comme mort.

Le chrétien est un homme nouveau aux yeux de Dieu. Pour le dire simplement, me considérer comme mort est un privilège pour moi, et une nécessité pour mon témoignage. Supposons qu’une mère apprenne que son fils est à demi-mort, et parte le visiter ; s’arrêterait-elle en chemin pour regarder les vitrines des magasins ? Ainsi, quand un chrétien est rempli de Christ, rien dans ce monde ne pourra le distraire. Il ne doit pas y avoir de repos pour la chair : “ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises” (Galates 5. 24).

“Nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, aussi, soit manifestée dans notre chair mortelle” (2 Corinthiens 4. 11). Le Seigneur a fait passer l’apôtre Paul par des circonstances de toutes sortes. Si quelque chose de la chair surgissait, Dieu permettait que des circonstances viennent la crucifier, afin que seule la vie de Christ puisse apparaître.