Devant Ponce Pilate, le Seigneur Jésus a déclaré clairement que le pouvoir du gouverneur lui avait été donné “d’en haut” (Jean 19. 11). Le Seigneur a ainsi confirmé que l’autorité de Pilate provenait de Dieu, et a déclaré que celui qui l’avait livré (Judas, la nation juive) avait “un plus grand péché”. Pilate ne voulait pas risquer sa propre vie ; lorsqu’il a voulu libérer Jésus, le seul homme sans péché, il a péché en cédant aux exigences des Juifs (voir Jean 19. 12-16).

L’apôtre Paul écrit que Dieu a établi toute autorité gouvernementale. Pour cette raison, tous, croyants comme non-croyants, doivent être soumis aux autorités établies par Dieu. Cela inclut le paiement de l’impôt (Romains 13. 6). Les instructions de Dieu données par Paul et par Pierre, qui sont similaires, ont été écrites sous l’empereur Néron, qui a régné de 54 à 68 après Jésus Christ. Cet empereur a commencé son règne avec humanité, mais il est progressivement devenu un dictateur impitoyable. Il a ordonné plusieurs persécutions et l’exécution de nombreux chrétiens, souvent avec une grande cruauté. Pourtant, tous les croyants sont exhortés à être soumis aux autorités, maintenant comme autrefois.

La seule exception à l’obéissance aux autorités que Dieu a mises en place serait si elles nous demandaient de faire quelque chose qui va directement à l’encontre des instructions divines. C’est ainsi qu’ont agi Pierre et tous les apôtres lorsqu’ils se tenaient devant les chefs du peuple (Actes 4. 19 ; 5. 29). Mais cette seule exception confirme cependant la règle générale de la soumission aux autorités. Même dans un tel cas, où nous ne serions pas en mesure d’obéir, nous devons tout de même respecter les autorités. C’est ce qu’ont fait les amis de Daniel en refusant l’ordre du roi Nebucadnetsar d’adorer la statue qu’il avait dressée (voir Daniel 3).