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Le Seigneur est proche

Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. L’ayant entendu, ils furent étonnés ; puis, le laissant, ils s’en allèrent.
Matthieu 22. 21, 22
Le chrétien et les autorités humaines (1)

Un scientifique originaire d’un pays très peuplé assistait à une conférence en Occident. Il formula la pensée suivante : Dans mon pays, on peut s’opposer à la théorie de l’évolution de Darwin, mais on ne peut pas s’exprimer contre le gouvernement. Dans votre pays, on peut parler librement contre le gouvernement, mais pas contre la théorie de l’évolution.

Après le déluge au temps de Noé, Dieu a institué des autorités humaines, avec des règles ayant en vue le bien-être de l’humanité et l’honneur de Dieu. Celles-ci incluent la peine de mort pour meurtre – instituée en vue du respect de Dieu et de sa création (voir Genèse 9. 1-7). Ces règles sont toujours valables aujourd’hui, malgré les opinions contraires et l’opposition de Satan, poussant les hommes à établir des normes contraires aux pensées de Dieu dans tous les domaines : social, familial, environnemental, etc. Durant le règne à venir de Christ, les règles divines seront appliquées, même la peine de mort (voir Ésaïe 11. 4). Dans ce royaume à venir, quatre principes fondamentaux, appelés parfois lois noahides – données à Noé –, seront pleinement mis en œuvre : pas d’idolâtrie, pas de fornication, pas de consommation de sang ni de viande d’animaux étouffés (voir Actes 15. 29).

Le dirigeant établi par Dieu après le déluge n’a pas été capable de se gouverner lui-même. Manquant de maîtrise de soi, Noé s’est enivré, ce qui l’a conduit dans une situation inconvenante (voir Genèse 9. 21). Depuis lors, les hommes n’ont pas été capables d’exécuter les instructions de Dieu, ou n’ont pas voulu le faire (voir Ecclésiaste 7. 29). Malgré la faillite de l’homme dans l’exercice de cette autorité, le Seigneur Jésus confirme, dans le verset du jour, que Dieu a donné l’autorité aux gouvernements, tout en maintenant ses droits. En tant que chrétiens, nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas affaire aux autorités, même s’il est vrai que nous appartenons à un autre monde (voir Jean 17. 16). Tant que nous vivons dans ce monde, nous devons honorer les autorités placées au-dessus de nous. En même temps, nous ne devons jamais négliger les droits de Dieu. Que le Seigneur nous aide à être fidèles dans les deux domaines, pour son honneur !

(à suivre)

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