Le Seigneur est proche
L’état éternel est décrit dans les huit premiers versets d’Apocalypse 21. Au chapitre 20, Jean écrit à propos du ciel et de la terre actuels qu’ils sont destinés à disparaître : “Je vis un grand trône blanc, et celui qui y siégeait : la terre et le ciel s’enfuirent loin de sa face ; et il ne se trouva pas de place pour eux” (v. 11). Par la suite, Dieu introduira un “nouveau ciel” et une “nouvelle terre”. Mais il n’est pas parlé d’une nouvelle mer : au contraire, il est simplement dit : “la mer n’est plus”.
Au cours du règne millénaire, la mer jouera un rôle majeur pour Israël, comme Ésaïe l’a prophétisé : “L’abondance de la mer se tournera vers toi, les richesses des nations viendront vers toi… les navires de Tarsis viennent les premiers, pour apporter tes fils de loin” (Ésaïe 60. 5, 9). Aujourd’hui la mer est une formidable source de nourriture, elle facilite le commerce entre les nations, sillonnée par d’énormes bateaux ; mais elle est aussi devenue un terrain d’exercice pour les navires et sous-marins militaires – elle symbolise l’agitation permanente d’un monde ravagé par le péché (voir Ésaïe 57. 20). Mais dans l’état éternel, elle ne sera plus. Il y aura seulement une nouvelle terre, symbole de la stabilité, en relation avec le nouveau ciel.
La douleur, morale ou physique, ne sera plus, “car les premières choses sont passées” (v. 4). Nous voyons également le tourment des méchants “dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort” (v. 8). Tout est préparé pour l’éternité, et Celui qui a produit tout cela est “l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin” (22. 13). Quelle perspective bénie pour les croyants, autant dans le ciel que sur la terre !