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Le Seigneur est proche

L’assemblée de Dieu, qu’il a acquise par le sang de son propre Fils.
Actes 20. 28
Le sang de Christ (4)
Rachat de l’Église

Le verset ci-dessus nous révèle la valeur du prix à payer pour racheter l’Assemblée de Dieu. Dans la parabole du marchand qui cherche de belles perles, le marchand vend tout ce qu’il a pour acquérir cette perle “de très grand prix” (Matthieu 13. 45, 46). Cette image nous montre ce qu’il en a coûté au Seigneur Jésus pour racheter l’Église. Il a dû tout donner : “Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle” (Éphésiens 5. 25).

Cependant, ce qui nous est présenté dans le verset du jour, c’est ce qu’il en a coûté à Dieu lui-même pour racheter l’Église – il l’a acquise : il s’agit bien de Dieu. Nous trouvons à deux reprises une pensée semblable dans l’Épître aux Romains : “Ce qui était impossible à la Loi, du fait que la chair la rendait sans force, Dieu – ayant envoyé son propre Fils… – a condamné le péché dans la chair” (8. 3) ; et “Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous…” (v. 31, 32).

Ces versets mettent en relief la valeur infinie de la véritable Assemblée de Dieu, composée de chaque vrai croyant dans le Seigneur Jésus. Pour Dieu, le prix du rachat a été le sang – la vie abandonnée dans la mort – de son propre Fils bien-aimé !

Il est alors triste de lire, en comparaison, ce que Paul révèle aux anciens d’Éphèse, ce qui allait arriver au cours de l’histoire de l’Église sur la terre : “des loups redoutables” venus de l’extérieur allaient s’y infiltrer, “n’épargnant pas le troupeau” (Actes 20. 29). Mais pire encore : “du milieu de vous-mêmes [c’est-à-dire de l’intérieur de l’Église] se lèveront des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour entraîner les disciples après eux” (v. 30).

En prenant le temps de méditer sur ce qu’il en a coûté à notre Dieu pour racheter l’Église, nous aurons alors à cœur le témoignage extérieur, public, qu’il nous appelle à rendre ensemble. Nous devons mener deuil et nous humilier de ce que ce témoignage est devenu entre les mains de ceux qui portent le nom de Christ, et même entre les mains des vrais croyants. Que notre désir et notre prière soient d’édifier et de protéger ce qui est si précieux pour Dieu, jusqu’à ce que notre Seigneur vienne !

K. Quartell

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