Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Exhortez-vous l’un l’autre chaque jour… afin qu’aucun d’entre vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.
Hébreux 3. 13
La séduction du péché et son remède

La Bible caractérise la nature du péché de diverses manières. L’une des plus explicites, et peut-être la plus parlante pour notre conscience, est la séduction.

Le péché séduit en faisant miroiter le plaisir, l’épanouissement et le contentement. Mais il fait des promesses qu’il ne peut pas tenir, et il n’apportera à la fin que déception et amertume. Notre “vieil homme”, notre ancienne nature, est attiré par le péché, car il est sensible à ces “convoitises trompeuses” (Éphésiens 4. 22). L’auteur de l’Épître aux Hébreux met en garde contre un endurcissement face au péché, qui nous amènera à le détecter de moins en moins. Plus le péché est entretenu, plus la conscience s’endort face au péché, jusqu’à ce qu’elle finisse par devenir totalement insensible au péché.

Un des thèmes principaux des Proverbes est la sagesse, qui nous garde de la séduction du péché. Celui-ci est souvent personnifié par une femme moralement corrompue : “Les lèvres de l’étrangère distillent du miel, et son palais est plus doux que l’huile ; mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aiguë comme une épée à deux tranchants” (Proverbes 5. 3, 4). Le péché est présenté ici comme plus doux que le miel, mais laissant un goût amer. L’attrait du péché disparaît au moment de le commettre ; le péché est attrayant en tant que perspective, mais détestable rétrospectivement.

Comment vaincre cette puissance trompeuse ? Nous ne pouvons pas nous libérer nous-mêmes. Le remède à la puissance du péché, c’est de nous tourner vers le Seigneur en nous souvenant qu’il a souffert et qu’il est mort pour nous délivrer de ce péché et que maintenant, nous sommes morts avec lui quant au péché, pour vivre en nouveauté de vie, à sa gloire. Pour le réaliser pratiquement nous devons “nous livrer nous-mêmes à Dieu, comme d’entre les morts étant faits vivants” (Romains 6. 13), en laissant le Saint Esprit qui habite en nous, nous nourrir de Christ, de son amour et de sa grâce. Le Saint Esprit veut prendre de ce qui est à Christ et nous le communiquer (Jean 16. 14). “Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair” (Galates 5. 16). “Le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14). “Fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus” (2 Timothée 2. 1).

d’après B. Reynolds

×