Le Seigneur est proche
La Bible caractérise la nature du péché de diverses manières. L’une des plus explicites, et peut-être la plus parlante pour notre conscience, est la séduction.
Le péché séduit en faisant miroiter le plaisir, l’épanouissement et le contentement. Mais il fait des promesses qu’il ne peut pas tenir, et il n’apportera à la fin que déception et amertume. Notre “vieil homme”, notre ancienne nature, est attiré par le péché, car il est sensible à ces “convoitises trompeuses” (Éphésiens 4. 22). L’auteur de l’Épître aux Hébreux met en garde contre un endurcissement face au péché, qui nous amènera à le détecter de moins en moins. Plus le péché est entretenu, plus la conscience s’endort face au péché, jusqu’à ce qu’elle finisse par devenir totalement insensible au péché.
Un des thèmes principaux des Proverbes est la sagesse, qui nous garde de la séduction du péché. Celui-ci est souvent personnifié par une femme moralement corrompue : “Les lèvres de l’étrangère distillent du miel, et son palais est plus doux que l’huile ; mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aiguë comme une épée à deux tranchants” (Proverbes 5. 3, 4). Le péché est présenté ici comme plus doux que le miel, mais laissant un goût amer. L’attrait du péché disparaît au moment de le commettre ;
Comment vaincre cette puissance trompeuse ? Nous ne pouvons pas nous libérer nous-mêmes.