Le Seigneur est proche
Le voyage d’Israël depuis le désert de Sinaï jusqu’aux plaines de Moab couvre une période d’environ 38 ans. Pendant ce temps, avec fidélité, Dieu a guidé son peuple vers le pays promis, sans jamais perdre de vue ce qu’il avait devant lui, même si le peuple ne s’en souvenait que rarement. La marche dans le désert mettait au jour leur incrédulité, mais bien qu’ils aient tenté l’Éternel de nombreuses fois en murmurant contre lui, il leur a tout de même dit : “Quand vous serez entrés dans le pays de votre habitation, que je vous donne…” (Nombres 15. 2), et de nouveau : “Quand vous serez entrés dans le pays où je vous fais entrer…” (v. 18). Toute l’incrédulité et les murmures du peuple ne changeaient pas le plan de Dieu : les amener dans le “pays ruisselant de lait et de miel” (Exode 3. 8). Il ne les a jamais laissés, ils sont toujours restés sur son cœur.
Toutes ces choses sont arrivées à Israël “comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement” (1 Corinthiens 10. 11). Qu’avons-nous alors à apprendre ? – Que “c’est l’Esprit qui vivifie ; la chair n’est d’aucun profit” (Jean 6. 63).
Dieu ne nous abandonnera jamais non plus malgré nos défaillances. Il demeure toujours fidèle. Il nous reprend et nous discipline “pour notre profit, afin que nous participions à sa sainteté” (Hébreux 12. 10). Prenons courage en apprenant à son école : “Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ” (Philippiens 1. 6). Quelle merveilleuse assurance !