Une directrice d’école prenait sa retraite après de nombreuses années de bons et loyaux services. À la question : “Comment comptez-vous passer votre retraite ?”, elle a répondu : En relisant les grands classiques de la littérature.

Il aurait été infiniment préférable qu’elle consacre plutôt les années qui lui restaient à l’étude des Écritures ! La volonté de l’homme a produit les grands classiques ; la perfection de Dieu a produit sa Parole écrite. La sagesse de l’homme imprègne les grands classiques ; la sagesse de Dieu imprègne sa Parole écrite. L’amélioration de la condition humaine a été le carburant des auteurs classiques ; le don de la vie éternelle à l’homme coupable a été le motif de Dieu pour communiquer son amour à l’humanité.

Je ne dis pas cela pour dénigrer de quelque manière que ce soit les grands noms de la littérature. Mon seul objectif est de mettre en évidence le contraste infini entre la Parole inspirée de Dieu et tous les autres livres. Seules les Saintes Écritures pourraient être décrites ainsi : “Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice” (2 Timothée 3. 16).

Nous pouvons évoquer une chanson, une histoire, un principe qui nous ont inspirés, et peut-être même profondément émus. Nous pouvons même parler de personnes dont les qualités hors du commun nous interpellent et nous motivent. Mais ce que nous communique la Parole de Dieu et ce qu’elle “opère” en nous (1 Thessaloniciens 2. 13) reste unique et au-delà de ces considérations.

La Parole écrite, la Bible, est unique parce qu’elle est inspirée par Dieu – révélée directement par lui-même à travers des instruments humains – pour répondre, d’une manière parfaitement adaptée, aux besoins de l’homme.