Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Cherchez ce qui est en haut… pensez à ce qui est en haut, non pas à ce qui est sur la terre.
Colossiens 3. 1, 2
Une échelle à 7 échelons (1)

Nous pouvons voir la vie chrétienne comme une échelle qui nous amène à Dieu. Voici les différents échelons à gravir :

– 1er échelon : Ma patrie est dans le ciel.

Le croyant vit sur la terre, mais sa patrie est dans le ciel. “Notre cité à nous se trouve dans les cieux” (Philippiens 3. 20). Jésus a dit que ses disciples vivent dans le monde, mais qu’ils ne sont pas du monde (voir Jean 17. 11, 14). Nous allons au travail, à l’école, nous avons des relations sociales avec nos concitoyens. Mais nous sommes citoyens du ciel, et en route sur le chemin qui y mène.

– 2e échelon : J’attends le Seigneur Jésus.

Le but du croyant est le ciel, certes, mais surtout, son but est une personne : Christ ! Les croyants attendent son retour, et cette attente marque leur façon de vivre.

– 3e échelon : J’ai une nouvelle échelle de valeurs.

Comme le commerçant établissant son bilan à la fin de l’année, l’apôtre Paul faisait le calcul des bénéfices et des pertes, et il était arrivé à une constatation intéressante : tout ce qu’il avait considéré autrefois comme important, il le considérait désormais comme une perte ! Il parlait du jour de sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas : ce jour-là, tout ce dont il était fier était devenu comme un déchet face à la gloire de Dieu. Était-ce juste l’effet de l’enthousiasme du début ? Non ! Car plus tard, alors qu’il est en prison, Paul écrit : “Je les estime comme des ordures” (Philippiens 3. 8), comme quelque chose qui n’a aucune utilité. Il fait un calcul paradoxal : ce qui est considéré comme un gain aux yeux des hommes est désormais pour lui une perte (v. 7). Et nous pouvons faire le même calcul. Il s’agit d’une autre échelle de valeurs, celle de Dieu.

Qu’en est-il pour nous ? De quoi sommes-nous fiers ? De nos traditions chrétiennes ? De nos enfants ? De notre travail ? De ce que nous faisons pour le Seigneur ? Est-ce que c’est un gain, un bénéfice pour nous ? Et pour Dieu ?

(à suivre)

×