Le Seigneur est proche
Nous pouvons voir la vie chrétienne comme une échelle qui nous amène à Dieu. Voici les différents échelons à gravir :
– 1er échelon : Ma patrie est dans le ciel.
Le croyant vit sur la terre, mais sa patrie est dans le ciel. “Notre cité à nous se trouve dans les cieux” (Philippiens 3. 20). Jésus a dit que ses disciples vivent dans le monde, mais qu’ils ne sont pas du monde (voir Jean 17. 11, 14). Nous allons au travail, à l’école, nous avons des relations sociales avec nos concitoyens. Mais nous sommes citoyens du ciel, et en route sur le chemin qui y mène.
– 2e échelon : J’attends le Seigneur Jésus.
Le but du croyant est le ciel, certes, mais surtout, son but est une personne : Christ ! Les croyants attendent son retour, et cette attente marque leur façon de vivre.
– 3e échelon : J’ai une nouvelle échelle de valeurs.
Comme le commerçant établissant son bilan à la fin de l’année, l’apôtre Paul faisait le calcul des bénéfices et des pertes, et il était arrivé à une constatation intéressante : tout ce qu’il avait considéré autrefois comme important, il le considérait désormais comme une perte ! Il parlait du jour de sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas : ce jour-là, tout ce dont il était fier était devenu comme un déchet face à la gloire de Dieu. Était-ce juste l’effet de l’enthousiasme du début ? Non ! Car plus tard, alors qu’il est en prison, Paul écrit : “Je les estime comme des ordures” (Philippiens 3. 8), comme quelque chose qui n’a aucune utilité. Il fait un calcul paradoxal :
Qu’en est-il pour nous ? De quoi sommes-nous fiers ? De nos traditions chrétiennes ? De nos enfants ? De notre travail ? De ce que nous faisons pour le Seigneur ? Est-ce que c’est un gain, un bénéfice pour nous ? Et pour Dieu ?