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Le Seigneur est proche

L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à toujours.
Psaume 121. 8
Mon secours (2)

Celui qui se tourne vers le Seigneur pour obtenir du secours peut compter sur ses soins infaillibles en toutes circonstances. “L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée” : cela évoque les circonstances changeantes qui caractérisent un monde en pleine tourmente. Lorsqu’il était sur la terre, le Seigneur pouvait dire à ses disciples : “Venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu (car il y avait beaucoup de gens qui venaient, qui s’en allaient, et eux n’avaient pas même le temps de manger)” (Marc 6. 31). Dans sa sollicitude, le Seigneur nous donnera des moments de repos loin du monde agité ; mais tant que nous sommes sur la terre, ce sera seulement “un peu” de repos, et nous devrons ensuite reprendre nos activités.

Pour le repos éternel, il faut attendre encore. “Il reste… un repos sabbatique pour le peuple de Dieu” (Hébreux 4. 9). Nous lisons au sujet de celui qui entre dans ce repos : “il ne sortira plus jamais dehors” (Apocalypse 3. 12). En attendant, dans le tourbillon d’une vie de labeur, celui qui se tourne vers le Seigneur pour obtenir de l’aide peut compter sur lui pour être gardé en toutes circonstances. “Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes” (Matthieu 11. 29).

Enfin, nous apprenons que celui qui cherche du secours auprès du Seigneur peut être certain qu’il sera gardé en tout temps : “dès maintenant et à toujours”, c’est-à-dire jusque dans l’éternité. Le psalmiste avait sans doute à l’esprit le règne millénaire, mais le chrétien peut donner un sens plus large à ces paroles, en pensant à l’heureuse éternité qu’il passera avec Christ dans la maison du Père ; c’est là que le Seigneur est allé lui-même préparer une place pour son peuple céleste (Jean 14. 2, 3). Il peut dire à propos de ses brebis : “Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main” (Jean 10. 28). Nous pouvons nous égarer, mais, Lui, le bon Berger, retrouve toujours ses brebis. Il les garde par sa force pendant leur séjour sur la terre, et il les ramènera finalement à la maison pour qu’elles soient pour toujours avec lui.

H. Smith

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