Le Seigneur est proche
Alors qu’Abija est sur le point de faire la guerre à Israël, il leur rappelle à juste titre le péché de Jéroboam, leur premier roi : à sa suite, le peuple d’Israël s’était détourné de Dieu pour se livrer à l’idolâtrie. Il explique ensuite comment, en contraste, le peuple de Juda avait gardé l’Éternel comme son Dieu, et donne des détails sur tout ce qu’il faisait de bien : les sacrificateurs étaient les fils d’Aaron, et les lévites accomplissaient leurs tâches : “Chaque matin et chaque soir, ils font fumer les holocaustes à l’Éternel, et l’encens aromatique ; et nous avons les pains rangés sur la table pure, le chandelier d’or et ses lampes qu’on allume chaque soir, car nous nous acquittons de la charge que l’Éternel, notre Dieu, nous a confiée ; mais vous, vous l’avez abandonné” (2 Chroniques 13. 11). Très impressionnant ! Mais que faisait Abija lui-même ? Malheureusement, “son cœur ne fut pas parfait avec l’Éternel, son Dieu” (1 Rois 15. 3). Abija se vante de belles apparences extérieures, mais le cœur n’y était pas.
Qu’en est-il de ma marche comme chrétien ?
Abija avait beaucoup de prétentions au sujet du culte à rendre à Dieu, mais son cœur n’y était pas réellement engagé. Les apparences peuvent être trompeuses. Plutôt que de grandes apparences sans réalité intérieure, il vaut mieux une foi réelle avec de la piété. Demandons au Seigneur qu’il nous donne de lui être plus consacré(e) dès aujourd’hui !