Voici quelques pensées sur des expressions du Psaume 103 qui nous invitent à la louange, un heureux état d’esprit excluant de notre cœur toute racine d’amertume ou de colère, tout mauvais sentiment et toute mauvaise pensée. Tel devrait être l’état naturel du chrétien.

“Il a fait connaître ses voies à Moïse, ses actes aux fils d’Israël” (v. 7). On pourrait penser que faire connaître ses voies ou ses actes, c’est un peu la même chose. Ce n’est pas le cas ! Les fils d’Israël constatent avec joie ce que Dieu a fait pour eux. C’est déjà un grand sujet de louange ! Mais Moïse a avec Dieu une intimité bien plus grande : Moïse connaît Dieu dans ses pensées même, dans ses projets, dans son être, et cette connaissance est la preuve d’une réelle proximité.

“Il ne nous a pas traités selon nos péchés” (v. 10). Cette affirmation marque un changement par rapport à l’enseignement de la Loi : dans ce verset, le croyant est conscient de la pleine grâce de Dieu ; cette grâce se manifeste par une succession d’actes énumérés au début du psaume : “C’est lui qui pardonne… qui rachète… qui couronne de bonté et de compassions… qui rassasie de biens… il fait justice et droit” (v. 3-6).

“Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent” (v. 13). Même si la nouvelle relation avec Dieu connu comme Père ne sera révélée que dans la période chrétienne, ce verset l’évoque déjà. Paul parlera plus tard de “l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père !”. C’est l’une des expressions non traduites de la Parole, elle évoque l’intimité, l’affection, une familiarité pleine de confiance, et elle a pu être traduite parfois par papa.

“Bénissez… !” (v. 20-22). Cette invitation à bénir donnée trois fois à la fin du psaume est l’expression d’une âme remplie de louange et d’adoration. Le psalmiste reprend cette exclamation qui était aussi à l’ouverture du psaume : “Mon âme, bénis l’Éternel !”.

Amis chrétiens, bénissons notre Dieu !